Le Conseil de sécurité se penche sur les sanctions marocaines contre la Minurso

Le Maroc a remis au secrétariat général des Nations Unies les noms de 84 membres de la composante politique de la Minurso. Une sanction accompagnée par l’arrêt de la contribution volontaire du royaume -estimée à trois millions de dollars par an- dans le fonctionnement de la mission onusienne.

Justement cette dernière sanction était au cœur d’une réunion à huis clos, au Conseil de sécurité en vue d’évaluer les conséquences de la décision marocaine. Le secrétaire adjoint aux affaires politiques de l’ONU, Jeffrey Feltman, a présenté un briefing aux Quinze.

Le président du Conseil de sécurité durant le mois de mars, l’Angolais Ismael Gaspar Martins, prône une «réconciliation» entre Ban Ki-moon et le royaume. L’ambassadeur minimise la gravité de la crise, estimant qu’il s’agit seulement d’ «un léger malentendu».

Par ailleurs, le Maroc est revenu sur la décision de retrait de ses soldats des missions de paix. Pour rappel, des éléments des FAR sont actuellement stationnés en Côte d’Ivoire, au Congo (ex-Zaïre) et en République centrafricaine. Trois pays africains qui entretiennent de bonnes relations avec le Maroc. Rabat tient à continuer à contribuer à leur stabilisation.