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Grand Angle

Tindouf : Un membre influent du Polisario hausse le ton contre l’ONU avant l’arrivée de Ban Ki-moon

Mohamed Lamine Bouhali, l’ancien «ministre de la Défense» du Polisario hausse le ton contre l’ONU. Il estime, dans une interview accordée à un quotidien algérien, que l’organisation internationale est incapable de forcer le Maroc à accepter la solution du referendum au Sahara occidental.

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A deux jours de la visite de Ban Ki-moon dans les camps de Tindouf, l’ancien «ministre de la Défense» s’attaque ouvertement aux Nations Unies. Mohamed Lamine Bouhali, également membre du secrétariat général du Polisario, a saisi l’opportunité d’une interview avec le quotidien algérien El Khabar pour exprimer sa grande déception de l’action onusienne. Selon ses dires, l’ONU «est incapable» d’imposer au royaume la tenue d’un referendum d’autodétermination au Sahara occidental expliquant que la consultation était prévue seulement huit mois après la conclusion du cessez-le-feu (septembre 1991). «Vingt-cinq ans plus tard, il n’y a aucune perspective à sa réalisation», assure-t-il.

Reprendre les armes contre les FAR

Mohamed Bouhali, un ancien soldat de l’armée algérienne, a une nouvelle fois soulevé l’option d’une reprise des armes contre le Maroc. «La communauté internationale est persuadée de son incapacité à aider le peuple sahraoui», a-t-il expliqué. Du coup il plaide pour une solution militaire en affirmant que «C’est la seule voie qui nous reste».

Affichant une confiance sans mesure dans les moyens des milices du Polisario, il s’est même permis de donner la tactique à suivre pour combattre les forces armées royales. «Nous mènerons la guerre de manière déclarée et organisée au vu et au su de tout le monde et devant les Nations Unies» ajoutant qu’il ne fallait pas agir « de manière désordonnée et sauvage comme le font les terroristes».

Malgré son éviction du «ministère de la Défense» à l’issue du 14ième congrès du Front tenu en décembre 2015, Bouhali ne cesse de montrer qu’il a encore de solides réseaux d’appui en Algérie. En témoigne, le timing de l’interview qu’il vient d’accorder au quotidien El Khabar, deux jours avant l'arrivé de Ban Ki-moon dans les camps de Tindouf. Une distinction pour lui alors que les autres responsables des camps n’ont pas eu ce «privilège».

Bouhali, un ressortissant algérien au même titre que Mohamed Abdelaziz et son épouse Khadija Hamdi, jouit d’une popularité auprès d’une certaine jeunesse radicalisée, au fil des années, par les discours de la direction du Polisario très hostile au Maroc.

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2016 sera déterminante
Auteur : FATEM95
Date : le 06 mars 2016 à 15h29
Je pense que cette année sera déterminante. On verra ce que dira l'ONU dans un mois, ce que sera l’évolution politique en Algérie et au Polisario. In Chaa Allah ce sera l'année de tous les changements. Espérons juste que notre diplomatie sera à la hauteur.
On a que les dirigeants que l'on mérite
Auteur : moden
Date : le 06 mars 2016 à 15h04
le peuple algérien est en partie responsable de par son silence.
Pourquoi ne descend -il pas dans la rue contre cette junte minoritaire pour manifester sa solidarité avec son frère marocain ( le peuple marocain l'aurait fait) afin de chasser le Polisario que le gouvernement a crée lui même pour nuire au peuple marocain et qui coûte cher aux contribuables algériens,
Pour construire ensemble une union magrébine capable de faire face à tous les défis (chômage, économie, santé bon vivre...).
Pour l'ouverture des frontières et enfin réunir les familles séparées depuis des décennies
Quant on lie certains commentaires ici ou sur les medias comme Elwatan, on comprend vite la haine viscérale de certains algériens envers le peuple marocain, heureusement pas tous
Et ce n'est pas fini!
Auteur : moden
Date : le 06 mars 2016 à 14h35
Tu as oublié Mohamed Boudiaf assassiné le 29 juin 1992 à Annaba,
sans parler de 200 000 algériens civils assassinés et plus de 6000 disparus à ce jour
Il faut rester soi-même
Auteur : FATEM95
Date : le 06 mars 2016 à 14h22
Je connais beaucoup les frères algériens, je parle du peuple. Les déboires qu'on eus avec les dirigeants algériens à l'indépendance (ceux-là mêmes qui dirigent aujourd'hui) ne doivent pas d'une part nous pousser à généraliser vers tous les algériens et d'autres part à changer notre façon de faire. Nous n'avons rien à regretter de ce que nous avons fait. Nous devons tout faire pour gagner ce bras de fer qui nous est imposé, et nous sommes en passe de le gagner. La conjoncture politique et économique nous est favorable, si on y rajoute une grosse d'incompétence de la partie adverse...
Nous sommes victimes d'un mauvais voisinage non pas d'une population mais d'un gouvernement. Les gouvernements ne sont pas éternels, ils seront balayés et dans pas longtemps pour celui-là. Le peuple algérien est là pour longtemps. Et avec lui on peut construire.
Un voisin ingrat
Auteur : moden
Date : le 06 mars 2016 à 14h02
Et dire que le Maroc a aidé ces traitres pour qu'ils deviennent un jour indépendants comme tous les peuples libres,
Tous les dirigeants successifs de l'Algérie mangeaient dans les mains des marocains, Boutef né à Oujda, scolarisé au Maroc, le SM (sécurité militaire, baptisé par la suite DRS) a été créé avec l’aide du Maroc à Nador par Abdelhafid Boussouf, alias « Si Mabrouk », surnommé aussi l'homme de la virgule et le père du "SM"
Les premières armes de la révolution algérienne contre l’occupant, envoyées clandestinement à Boumediene et ses coéquipiers (Wilaya V) sur le yacht de la princesse de Jordanie, ont été livrées sur les côtes marocaines du Oujda et Nador, Etc, Etc
Et voilà comment cette junte algérienne ingrate remercie le Maroc et son peuple,

Dernière modification le 06/03/2016 14:41
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