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Grand Angle  

Sécurité : Le chef de l’antiterrorisme marocain livre ses conseils aux Belges

Les attentats de Paris ont révélé au grand jour le vivier de recrues pour les groupes radicaux qu'est la Belgique. Depuis, le Plat pays cherche le remède pour circonscrire la menace terroriste. Le roi Philippe a sollicité en novembre une aide au roi Mohammed VI. Trois mois plus tard, le chef de l’antiterrorisme marocain présente aux Belges sa recette pour lutter contre les groupes jihadistes.

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Abdelhak El Khayam, directeur du Bureau central d investigation judiciaire (BCIJ) / DR
Temps de lecture: 2'

Abdelhak El Khayam enchaine les interviews avec les médias internationaux. Se confiant à la chaîne belge RTL, le chef du bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la DGST, a insisté une nouvelle fois sur le rôle déterminant joué par les services de renseignements marocains dans la localisation de l'équipe d’Abaaoud dans un appartement à Saint-Denis.

Le chef du BCIJ a saisi l’occasion pour louer l’approche suivie par le royaume dans la lutte contre les réseaux jihadistes. «Le Maroc adopte une politique anticipative, proactive, et c’est une politique qui marche très bien». El Khayam a par ailleurs réitéré que Salah Abdeslam ne se trouve pas au Maroc.

Sécurité et réforme du champ religieux vont de pair, selon El Khayam

Au terme du reportage, le patron de l’antiterrorisme marocain a conseillé les Belges de «bien contrôler les endroits de détention, et bien sûr essayer d’organiser le champ religieux, ne pas laisser ces mosquées naître comme ça dans des garages».

El Khayam se réfère à l’organisation de l'islam belge qui bat de l’aile. Si en 1996 un décret royal instaurait l'Exécutif des Musulmans de Belgique (EMB), depuis l’instance est otage de profondes divergences entre les représentants des Marocains et des Turques. Un contexte qui laisse le champ libre pour la promotion d’un islam radical, notamment auprès d’une partie de la jeunesse qui bascule le temps d’un passage en prison de la délinquance au jihadisme. Preuve en est le parcours chaotique des auteurs des attentats de Paris.

Par ailleurs, la Belgique est intéressée par l'expérience réussie de la réorganisation du champ religieux au Maroc et souhaite grandement en tirer profit. Un intérêt exprimé en mars 2015 par le vice-ministre des Affaires Etrangères belge, Didier Reynders, à l’occasion d’un entretien avec, la ministre déléguée aux Affaires étrangères, Mme Mbarka Bouaida, en marge de la 28ème session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, tenue à Genève.

Onze mois plus tard, aucun religieux en provenance du Plat pays ne suit encore des cours à l’Institut Mohammed VI de formations des imams et Morchidates.

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critique
Auteur : toubon
Date : le 20 février 2016 à 14h43
l'art de la critique est très aisée messieurs ,ce qu'il faut apprécier ce sont les résultats;et ils sont là!!! alors,avec chapelet ou pas ,ce sont les résultats qui compte.
quel clown !
Auteur : tay75
Date : le 20 février 2016 à 11h45
Abdelhak El Khayam est ridicule avec son chapelet autour du pogné. Quand je l'attends parler je me sens triste pour le Maraoc
Qu ' il se taise
Auteur : axis7
Date : le 19 février 2016 à 11h43
Cela commence a devenir lassant de voir ce monsieur perorer sur les ondes alors qu'il est censé travailler aux services secrets. C'est à dire des services qui se taisent.
Lassant et arrogant. Je suis sûr qu'il commence à incommoder les services amis.
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