La convention dotée d'une enveloppe de 36,8 millions de dirhams de la part de plusieurs partenaires, prévoit la création dès ce mois de mars d'une double rotation entre la capitale économique et celle de l'Oriental. La desserte est constituée d’une rotation le matin et de une autre la nuit entre Oujda et Casablanca pour 1400 DH en aller-retour pour la classe économique et 2800 DH en aller-retour pour la classe affaires.
Le Conseil régional de l'Oriental fait des pieds et des mains depuis plus de 2 ans pour tenter de mener des actions visant à désenclaver la région et la positionner comme une région attractive. "Le Conseil est conscient de l'importance du transport et des dessertes aériennes pour améliorer l'attractivité d'une région en quête de positionnement", a confié à l'Economiste, le 1er vice-président du conseil, Khalid Sbiae.
Bientôt Oujda-Oran ?
La desserte aérienne de la région de l'Oriental ne devrait pas se limiter à la connexion Oujda-Casablanca. D'autres lignes régionales sont encore à l'étude. "Nous travaillons sur trois chantiers de dessertes aériennes", a révélé Khalid Sbiae. Il s'agit d'ouvrir une ligne Oujda-Rabat et une autre Nador-Casablanca. Des contacts ont été aussi établis pour la création de lignes internes entre les aéroports de l'Oriental et ceux de Marrakech, Agadir et Tanger.
Autre chantier prévu, les vols internationaux avec la création de vols low-cost complémentaires à destination de villes européennes. Ce chantier prévoit aussi la mise en place de la ligne Oujda-Oran. Les intervenants marocains et leurs homologues algériens sont déjà en discussion avancées. Et pour accompagner cette ouverture de l'Oriental à l'Algérie, le Conseil prévoit l'ouverture d'une ligne maritime entre les ports de Ghazaouet en Algérie et le port de Bni Nssar, près de Nador.
L'idée de cette multiplication de liaisons maritimes et aériennes, est de faire de Nador et Oujda des escales méditerranéennes.