Deux Marocains auraient été identifiés parmi les suspects de la centaine d’agressions sexuelles sur des femmes lors de la nuit du 31 décembre aux abords de la cathédrale et de la gare de Cologne, en Allemagne, selon un article du Washington Post. L'article ne précise cependant pas si les suspects arrêtés parmi lesquels figureraient deux Marocains, faisaient partie des réfugiés ou demandeurs d'asile.
L’information est cependant à prendre avec des pincettes. Au lendemain de l’agression, la police de Rhénanie-du-nord se basant sur des témoignages avait affirmé que les agresseurs présumés semblaient être «d’origine arabe ou nord-africaine». Des accusations qui jettent la suspicion sur 1 million de réfugiés que l’Allemagne a reçu en 2015. Les autorités politiques allemandes sont tout de suite montées au créneau pour mettre en garde contre tout risque d’amalgames.
Les enquêteurs allemands sous la pression de la rue qui manifeste et de l’ampleur du phénomène, ne dispose pas vraiment d’éléments sur les auteurs éventuels des agressions. Plus de 1000 hommes âgés entre 18 et 35 ans pourraient constituer des suspects dans ces agressions décrites comme «organisées».
Pour rappel, plus de 100 femmes ont porté plainte pour agressions sexuelles. Elles ont indiqué avoir été "rackettées" «tripotées», «agressées» ou même «violées» par des jeunes hommes ivres décrits comme certaines comme des hommes «d’origine arabe ou nord-africaine» ressemblant à des «réfugiés». L’affaire a pris une ampleur nationale et déclenché la colère et la suspicion contre les réfugiés ou les immigrés d’origine arabe. Le parti allemand d’extrême droite, populaire pour avoir mené une campagne anti-réfugiés, ne cesse d’interpeller le gouvernement allemand sur les agressions.