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Grand Angle

Maroc : Mustapha Salma dénonce les agissements du Polisario

Des médias marocains relaient depuis ce lundi des déclarations de Mustapha Salma faites depuis la capitale mauritanienne, où il réside depuis sa libération. Dans ces déclarations, il est question des conditions de détention de l’homme, des manigances du Polisario, mais également de son désir profond de retrouver sa famille.

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Libéré le 30 novembre dernier, Mustapha Salma est interdit de circulation dans les territoires sous le contrôle du Polisario, et ne peut toujours pas rejoindre sa famille à Tindouf. C’est donc depuis Nouakchott en Mauritanie où il a été transféré après sa libération, qu’il s’est exprimé. Dans un entretien téléphonique diffusé lundi soir au journal télévisé de 2M, l’ancien chef de la police du Polisario a ainsi déclaré : «Mon souci premier est d’obtenir des nouvelles de ma famille».

Le même jour, le militant sahraoui affirmait ce désir dans un entretien téléphonique accordé à Med Radio.  «Je veux vivre naturellement avec ma famille et je me retrouve là aujourd'hui dans une situation inhumaine que je n'ai pas choisie» aurait-il déclaré selon la MAP.

Dans ces divers entretiens téléphoniques, Mustapha Salma revient également sur sa période de détention, qui a duré 71 jours. «(…) J'étais incarcéré en plein désert (…) le Polisario s'opposait catégoriquement à ce que je retourne aux camps de Tindouf», aurait-il confié, toujours selon la MAP. Il aurait même ajouté : «J'étais gardé par un groupe de vigiles en tenue militaire et j'étais déplacé chaque nuit pour éviter la localisation de mon lieu de détention».

Accusé de trahison par le Polisario pour avoir publiquement affiché sa position favorable vis-à-vis du projet marocain d’autonomie des provinces du sud, Mustapha Salma se serait vu proposé de renoncer à ses idées contre sa mise en liberté. En réponse, Mustapha Salma aurait expliqué : «J'ai refusé de revenir sur mes opinions et mes déclarations et de collaborer avec les services sécuritaires pour obtenir ma libération».

Mustapha Salma a profité de l’occasion pour dénoncer les agissements de l’Algérie et du  Polisario, estimant que «l’Algérie ne cherche pas vraiment des personnes qui expriment librement leur opinion, elle s’intéresse plutôt à des Sahraouis au service de la mauvaise propagande». C’est ainsi qu’il a appelé les Sahraouis à se battre pour faire valoir librement leur opinion, et à ne pas être des «perroquets».

Droit le plus élémentaire mais est ce réciproque?
Auteur : tiris75
Date : le 11 janvier 2011 à 23h03
Salam, c'est le droit le plus élémentaire pour un invididu qui que ce soit et notamment Mustapha SALMA, mais qu'en est -il de ceux qui ont des avis différents sur la question du Sahara, peuvent-ils s'exprimer au Maroc, comment pouvons nous, nous émouvoir sur le fait que SALMA peut pas exprimer librement sa position, alors qu'on fait la même chose au Maroc.
C'est la réplique de Julien Assange.
Auteur : setof msawri
Date : le 10 janvier 2011 à 12h11
Mustapha Salma est une sorte de replique de Julien Assange.

Nous avons ainsi un nouveau wikileaks nord-africain.

Alors pourquoi Mustapha Salma ne fait aucune révélation sur ses secrets, préférant faire chanter ses tortionnaires. Il joue peut-être avec le feu.

Quel est son statut en Mauritanie? Libre de ses mouvements ou en résidence surveillé?

Son affaire reste ambiguë.
mustapha selma
Auteur : razak
Date : le 08 janvier 2011 à 13h47

Mardi, 04 Janvier 2011 17:41

Selon des sources proches de la direction du front Polisario, des « pressions et intimidations intenses » seraient exercées ces derniers jours sur la famille de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, afin de les obliger à aller « renier publiquement Mustapha à la télévision », après que ce dernier aie réitéré depuis la Mauritanie son souhait de revenir à Tindouf afin de défendre l’initiative d’autonomie. Premier haut responsable du Polisario à avoir publiquement exprimé son souhait de voir le Sahara Occidental être gouverné sous la forme d’une large autonomie, Mustapha Salma constitue un caillou de taille dans le brodequin de la sécurité militaire algérienne, le redoutable DRS (Département Renseignement et Sécurité). En effet, ni la promesse de larges prébendes, ni les intimidations exercées sur sa famille n’ont fait plier l’ombrageux ex-chef de la police du Polisario. Fait troublant, les hauts responsables du Polisario rechignent à s’exprimer sur ce sujet, eux qui d’habitude sont si prompts à critiquer et vilipender tous ceux qui s’opposent à la doctrine indépendantiste dessinée par Alger.

En coulisses, il se murmure que Mustapha Salma aurait conservé en un endroit tenu secret copie de tous les dossiers dont il disposait lorsqu’il était aux affaires, incluant l’explosif dossier sur la « mystérieuse » maladie qui frappe Mohammed Abdelaziz, patron du Front Polisario. C’est par crainte que tous ces dossiers secrets ne soient exhumés que la direction du front Polisario reste étonnamment pudique dans sa condamnation de Mustapha Salma.

Même pensée avec Mustapha Salma.
Auteur : setof msawri
Date : le 08 janvier 2011 à 11h43
@ mon cher ami razak,

Vous me fouettez gratuitement. Je n'ai dit aucun mal sur Mustapha Salma qui, sans cet article, je ne l'aurais jamais connu. A notre époque, partout dans le monde, la désinformation et les pièges politiques ne sont pas rares. Je conseille simplement de réfléchir et d'analyser avant de donner suite d'autant plus qu'il s'agit du régime algérien et ses stratagèmes édifiés uniquement sur des mensonges.

J'ai lu un livre de trois tomes sur la guerre d'Algérie. J'ai constaté que les généraux ont calqué du colonialisme les mêmes pièges et la même barbarie qu'ils appliquent sans restriction, à leurs frères dans leur combat contre les islamistes. Voila pourquoi, je dis qu'il faut faire attention.

Ceci à part, je ne dis pas n'importe quoi bien installé derrière mon P.C. L’interview de Mustapha Salma traduit bien certaines de mes pensées. Dès le début, il était de notoriété publique que l'Algérie recruter toute une horde de mercenaires qui n'ont aucun lien avec notre Sahara, pour mener les hostilités contre le Maroc.

Quoiqu'il en soit, je vous remercie de m'avoir tiré de mon erreur. Maintenant, je connais assez notre vaillant Mustapha Salma. Mon souhait, c'est de lui donner l'accolade pour l'encourager. Et....

Et pour faire un terme à votre ironie de confort derrière mon P.C., je vous dis que je n'ai jamais été gâté. Homme d'action, j'aime vivre chichement sans attirer l'attention d'autrui. Pourtant, ce n'est pas les sous qui me manquent pour vivre dans le luxe. Mon désir a été toujours l'agrément de mon seigneur swt.

Je vous remercie pour vos efforts déployés pour la manifestation de la vérité, quoique de manière un tout petit peu rude.

Mes amitiée.
mustapha selma
Auteur : razak
Date : le 07 janvier 2011 à 10h28
C'est tellement facile de raconter n'importe quoi confortablement devant son pc ..mustapha selma dit le contraire le contraire de ce que tu avances il dit exactement "que les dirigents du polisario n'ont aucune legitimiter pour representer les autochtones du sahara occidentale "... Entretien avec Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud «90 % des dirigeants du polisario n'ont aucun rapport avec les Sahraouis» Publié le : 06.01.2011 | 16h09 Pour lui, la proposition d'autonomie reste la seule solution valable et applicable. De son lieu de résidence actuel à Nouakchott, sous l'égide du HCR, Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, bien qu'interdit de toute activité politique, ne s'empêche pas de dire toute la vérité. Dans cet entretien avec Le Matin, il bat en brèche les thèses séparatistes et leurs porte-drapeaux algéro-polisariens. Preuve à l'appui, Mustapha Salma, nous confirme que la majorité des dirigeants du polisario n'ont aucune représentativité ni au sein des camps ni parmi la population Sahraouie. Pour lui, il s'agit de personnes inféodées au régime algérien qui les entretient et qui n'ont nulle part où aller si demain le polisario s'effiloche. Cet ex-inspecteur général de la police du front parle en connaissance de cause des souffrances qu'endurent les populations des camps. Interdits de circulation, d'exprimer librement leurs opinions, les habitants de Tindouf sont l'archétype même du peuple opprimé, déchirés comme ils sont entre leur appartenance marocaine et l'acculturation dont ils font l'objet chaque jour. Pour Mustapha Salma, il est temps que l'opinion mondiale soit mise au courant des violations graves dont ces populations font l'objet. Bien qu'il soit empêché de voir sa famille et vice-versa, il n'a pas pour autant cédé face au chantage des dirigeants du polisario. Ces derniers lui ont fait miroiter la possibilité de réacquérir sa liberté s'il revenait sur ses opinions et déclarations favorables à la position du Maroc. Mustapha Salma le clame haut et fort : la proposition d'autonomie est la seule solution valable et applicable dans l'état actuel des choses. Car comme il l'affirme, 90 % des dirigeants du polisario n'ont aucune relation ni de près ni de loin avec Sakia El Hamra et Oued Eddahab. Tout le monde connaît les origines marrakchies du chef Mohamed Abdelaziz, tandis que le ministre de la défense de la «rasd» a été un ex-adjudant de l'armée algérienne. Idem pour Mohamed Khaddad, représentant du polisario à l'ONU dont les origines ne sont ni algériennes ni sahraouies, mais mauritaniennes et qui n'a jamais vu le Sahara. L'on constate la même chose, ajoute-t-il, chez le chef des négociateurs du polisario qui appartient à une tribu mauritanienne, appelée Tinwajiw, et qui n'a aucun membre au Sahara. D'ailleurs, la délégation du front, partie pour négocier au nom des Sahraouis, n'a aucun rapport avec ces derniers. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Le Matin : A la lumière des derniers événements qui ont marqué votre enlèvement et séquestration par le polisario, puis l'intervention du HCR pour le transfert à Nouakchott, comment pouvez-vous qualifier votre situation actuelle ? Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud : Actuellement je me trouve dans une situation exceptionnelle, sans précédent dans le monde. Mais au bout du compte, ces conditions me permettront aussi de dévoiler plusieurs vérités que l'on ne sait pas encore. Je tiens d'abord à dire qu'ayant vécu 31 ans dans les camps de Tindouf, j'ai ressenti le besoin devenu incessant de rendre visite à mon père et à ma famille au Maroc. Ce besoin a été qualifié de crime et de fuite vers l'ennemi. Or personne ne peut nier que la libre circulation est un droit naturel et inaliénable. D'autant plus qu'il s'agit de rendre visite à des parents, ce qui est un devoir moral avant tout. Ensuite, lorsque j'ai exprimé mon opinion, j'ai été considéré comme ayant commis un sacrilège. Le polisario n'a que faire de ce droit universellement reconnu qui est celui d'exprimer son opinion en toute liberté. Enfin, j'ai voulu revenir auprès de mes enfants et vivre naturellement, sans pour autant renier mes idées. Mais j'en ai été empêché. Pire encore, j'ai été enlevé et séquestré sans raison valable. Personne n'a pu savoir où je me trouvais. Ma famille n'a cessé de me chercher partout, en vain. Justement, le polisario changeait constamment le lieu de votre séquestration pour brouiller les pistes… Cela s'est passé durant la nuit et à 400 kilomètres de Tindouf. J'ai été enlevé par une force militaire, constituée de quatre véhicules, et non arrêté sur ordre judiciaire. Les personnes qui m'ont interpellé faisaient partie du polisario. D'ailleurs, lorsque je leur avais posé des questions sur la raison de mon arrestation, ils ont répondu qu'ils exécutaient les ordres de la présidence du front et qu'ils faisaient partie des forces armées sahraouis. Depuis cette nuit du 21 septembre, j'ai été contraint de survivre dans le désert durant 70 jours. Je n'ai pas vu une seule construction jusqu'à mon transfert en Mauritanie. Ce fut ensuite l'intervention du Haut commissariat aux réfugiés pour trouver une issue à votre calvaire. Comment avez-vous vécu cet épisode ? En effet, le HCR est intervenu pour trouver une solution à un cas spécifique. J'ai été empêché d'accéder à Tindouf et d'entrer en Algérie et il fallait que j'aille quelque part. C'est dans ce contexte difficile que le HCR est intervenu. Vous savez, les dirigeants du polisario sont constamment sous les ordres de l'Algérie. Je peux affirmer sans risquer d'être contredit que l'ordre de mon arrestation est avant tout algérien. Il a été prouvé à maintes reprises que la théorie de l'indépendance du polisario du dictat algérien est erronée. Maintenant, je me trouve à Nouakchott depuis le 30 novembre sous l'égide du HCR et j'ai vraiment hâte de voir mes enfants que je n'ai pas revus depuis plus de 9 mois. La situation est d'autant plus difficile pour eux qu'à chaque fois que je les appelle, ils me demandent quand est-ce je vais venir. Je n'ai pas encore vu ma cadette qui n'a que 4 mois. La direction du polisario vous a proposé de revenir sur vos opinions et déclarations en échange de votre libération. Quelle a été votre réaction à ce chantage ? Ils m'ont fait la proposition lorsqu'ils m'avaient arrêté. Avant mon enlèvement, des négociateurs m'ont soumis la même offre. Bien évidemment, il y a là la main cachée de l'Algérie qui téléguide les choix et positions du polisario. Je veux que les choses soient claires une fois pour toute : 90 % des dirigeants du polisario n'ont aucune relation ni de près ni de loin avec Sakia El Hamra et Oued Eddahab. Tout le monde connaît les origines marrakchies du chef Mohamed Abdelaziz, tandis que le ministre de la défense de la «rasd» a été un ex-adjudant de l'armée algérienne. C'est le cas aussi de Mohamed Khaddad, représentant du poliasrio à l'ONU, dont les origines ne sont ni algériennes ni sahraouies, mais mauritaniennes et qui n'a jamais vu le Sahara. L'on constate la même chose chez le chef des négociateurs du polisario qui appartient à une tribu mauritanienne, appelée Tinwajiw, et qui n'a aucun membre dans le Sahara. D'ailleurs, la délégation du front partie pour négocier au nom des Sahraouis n'a aucun rapport avec ces derniers. Je me demande où ces chefs autoproclamés iraient si un jour le polisario s'effritait ? Ils ne peuvent venir à Dakhla ou Laâyoune, puisqu'ils n'en sont pas originaires, ni du Sahara de manière générale. Du coup, ils ont tout intérêt à rester sous le joug algérien, du moment où ils n'ont aucune légitimité au Sahara. Ceci dit, l'Algérie n'a jamais soutenu et ne soutiendra jamais les vrais sahraouis, bien au contraire. Etant aujourd'hui en Mauritanie, loin de vos proches, quelles sont vos marges de manœuvres pour vous défendre ? Vous savez, selon l'accord qui me lie au HCR, je ne peux avoir d'activité politique sur le territoire mauritanien. Moi je ne cherche pas le repos et l'inaction, auquel cas je n'aurais pas exprimé clairement mon opinion sur le Sahara et mon soutien à la proposition marocaine d'autonomie pour ce territoire qui lui revient de droit. Je cherche un endroit où je peux en toute liberté défendre les droits du peuple sahraoui qui se trouve lui aussi séquestré physiquement et intellectuellement dans les camps de Tindouf. Je suis contre l'acculturation qui se fait dans les camps, principalement au sujet de l'origine de leurs habitants. Moi, par exemple, je suis un descendant des Idrissides, de par mon appartenance à la tribu de Rguibat. De par nos origines mêmes, nous ne pouvons avoir de confrontation avec le Maroc. Ceux qui s'accrochent encore à la thèse polisarienne se trouvent en porte-à-faux vis-à-vis de leurs propres convictions. Ce sont des réalités que j'ai personnellement enseignées dans mes cours d'histoire. Néanmoins, ces Marocains qui se trouvaient pris dans l'étau des camps durant plusieurs années ont été idéologiquement moulés. Ils ont juste besoin de se réapproprier leurs origines et le droit de s'exprimer qu'on leur avait longtemps confisqué. Aujourd'hui, quelle est votre revendication la plus pressante, à la lumière des évolutions que votre singulière situation a connues ? Je veux d'abord dire que les populations de Tindouf n'ont aucune possibilité de mouvement. L'Algérie refuse de leur octroyer les documents nécessaires de voyage. De quel droit on refuse à ces gens-là la possibilité de bouger ? En tant que réfugiés et pour le respect des conventions internationales, notamment du HCR, ils ont le droit d'avoir ces documents. Le Maroc donne l'exemple sur ce registre. Il y a des dizaines de jeunes qui partent en Algérie avec des passeports marocains, ils sont reçus par la direction du polisario et reviennent ensuite au Maroc sans qu'ils soient dérangés. Moi j'ai été en visite de famille au Maroc et on m'a empêché d'avoir accès à Tindouf. Qui de l'Algérie ou du Maroc n'est pas démocratique ? Si j'étais un scélérat, comme le polisario et l'Algérie le prétendent, pourquoi n'ai-je pas été déféré devant un tribunal ? Les récentes évolutions ont montré un large ralliement à la proposition marocaine d'autonomie dans les camps, notamment au sein de Khat Achahid… Vous savez, tout le monde convient aujourd'hui du fait que la proposition marocaine d'autonomie, comme solution, est la plus proche de la réalité. Le Maroc a montré son sérieux, à travers une formule qui octroie des prérogatives aux Sahraouis pour la gestion de leurs affaires, notamment en matière de répartition des richesses. Toutefois, le fond de la proposition marocaine n'est pas aussi clair dans l'esprit de la population des camps. La propagande du polisario et de l'Algérie défigure la réalité de la proposition marocaine en la présentant de manière mensongère. J'ai pu me rendre compte de cela grâce aux informations qui me sont parvenues lorsque je voulais rentrer à Tindouf. Les dirigeants du polisario allaient dans chaque camp pour y prêcher que Mustapha Salma est un danger pour la cohésion interne. Ce lavage de cerveau continu condamne toute possibilité d'avoir une opinion qui ne soit pas en conformité avec les thèses séparatistes. Je veux enfin lancer un appel pour dire que nous sommes sur la bonne voie et que les Sahraouis veulent aujourd'hui sortir de la crise dans laquelle ils se trouvent depuis les années 1970. Nous avons besoin de soutien aujourd'hui plus que jamais. Il y a des milliers de Sahraouis qui endurent le pire dans les camps et leur souffrance n'est pas souvent connue, du fait que la presse est interdite d'accès aux camps. Par Mostafa Bentak | LE MATIN
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