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Grand Angle

Législatives en Espagne : La percée de Podemos contenue au grand plaisir du Maroc

L’extrême gauche n’a pas totalement chamboulé le paysage politique espagnole après les élections législatives. Même s’il réalise une percée, Podemos a dû se contenter de la 3ièmeplace. Ce qui rassure le Maroc. Le PP est certain de continuer à gouverner le pays pendant les quatre prochaines années.

Publié
Photo : REUTERS/Andrea Comas
Temps de lecture: 2'

Malgré quatre années d’austérité, les Espagnols ont accordé la première place au Partido Popular (PP) avec 123 sièges à l’issue des législatives du dimanche 20 décembre. Le raz-de-marée annoncé de Podemos n’a pas vraiment eu lieu. La formation d’extrême gauche est arrivée troisième avec 69 députés à la Chambre basse du parlement.

Ce résultat rassure et les officiels marocains et les partenaires européens de Madrid. Les premiers redoutaient un changement de la politique espagnole, initiée depuis 2004 par Zapatero, sur le dossier du Sahara. Les seconds craignaient qu’une victoire des camarades de Pablo Iglesias ne remette en question la rigueur budgétaire et son corolaire de baisse des aides sociales proposée par la Commission européenne aux pays de l’UE en crise.

Le PP assuré de gouverner même en minorité

Dès hier soir, le secrétaire général du PSOE, le grand perdant de ce scrutin avec seulement 91 sièges, a félicité le PP. Pedro Sanchez a affirmé devant une dizaine de ses fidèles que «c’est au parti arrivé premier de former un gouvernement». Il s’est dit disposé au «dialogue». Faudrait-il voir cela comme un appel du pied vers la droite classique en vue de conclure une alliance ? Une perspective à ne pas écarter, connaissant le profond fossé séparant le PSOE de Podemos.

Podemos a échoué dans son projet de se substituer complètement au PSOE, comme cela avait été réalisé en Grèce par Syriza avec le parti socialiste grec (PASOK). Le PSOE devra sans doute se contenter de quatre années de plus dans les rangs de l’opposition. Surtout le PP pourrait profiter des indices économiques qui commencent à sortir du rouge et des prévisions annonçant un retour de la croissance pour enfoncer encore plus la direction du PSOE en quête d’un nouveau souffle.

L’appel au «dialogue» lancé par Pedro Sanchez a été entendu, quelques minutes plus tard par Mariano Rajoy. Le leader du PP a martelé, devant des fidèles qui scandaient «nous sommes Espagnols», que «l’Espagne a besoin de stabilité». Une position entièrement partagée par le jeune chef de Ciudadanos. Albert Rivera a mis en garde contre les «extrémismes», une allusion à peine voilée à Podemos et aux partis catalans qui appuient un referendum d’indépendance en Catalogne.

Mariano Rajoy devrait former son exécutif d’ici le 13 janvier. Et même s’il n’arrivait pas réunir une majorité absolue (176 députés), il pourrait gouverner avec une minorité de sièges. Une pratique que José Maria Aznar avait déjà expérimentée de 1996 à 2000.

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S'il te plait !
Auteur : Slimanof
Date : le 22 décembre 2015 à 13h18
Epargne nous ta sauce FLN .

On en a assez bavez avec les Lotfi Zakaria et autre Mandrin.

La fumeuse RASD créée par ta junte n'est pas reconnue aussi par la communauté internationale.

La situation est ainsi :

Le Maroc a la proie et vous payez pour l'ombre ( dixit l'ex ministre ALGÉRIEN Boukrouh ).

Quant à l'ONU elle demande une solution MUTUELLEMENT acceptable qui signifie "foutez moi la paix avec vos conflits tiers-mondiste ".

40 ans de désillusions pour avoir accès à l’océan atlantique devraient vous suffire à comprendre que vous gaspillez vos pétrodollars pour du...vent .
??
Auteur : Slimanof
Date : le 22 décembre 2015 à 13h01
Le formatage FLN te fait perdre le sens des réalités.

moden ironisait !!
Arretez de minimiser le poids du Maroc
Auteur : Slimanof
Date : le 22 décembre 2015 à 12h57
Ces "craintes" le Maroc les a déjà connues avec les socialistes qui s'affichaient avec le Polisario comme l'ex ministre des AE Trinidad Jimenez et qui a retourné sa veste aussitot qu'elle a été aux affaires.

Les meilleurs amis du Maroc sont socialistes ( Félipé Ganzales , Zapatero , Moratinos).
Podemos au pouvoir connaîtra aussi le pragmatisme et la réal-politique.

Donc pitié cessons l’autoflagellation..
Soufler le chaud et le froid
Auteur : moden
Date : le 22 décembre 2015 à 11h59
A mon humble avis, certains européens sadomaso ont pris l'habitude de jouer avec les nerfs et les sentiments des marocains en brandissant leur menace et non-dits sur le Sahara chaque fois qu'ils ont en envie, alors que c'est eux même "les occidentaux" qui se sont partagé et tracer nos frontières à la règle à leur guise pour s'accaparer de nos richesses notamment en Afrique et le Maghreb en général et au Maroc en particulier.
Il faut que ces députés européens bipolaires sachent que nous ne leur devons rien et que nous sommes souverains sur nos terres ancestrales, nous respectons nos propres lois et notre propre diplomatie basée sur un islam modéré respectueux des droits de l’homme conformément aux paroles divines et interdisant l’homosexualité ou le mariage du même sexe par exemple.
Le temps de colonialisme est révolu
Il faut changer de stratégie
Auteur : FATEM95
Date : le 21 décembre 2015 à 23h15
Avec une diplomatie un peu plus performante, un peu à l'image nos services de sécurité, le Maroc serait tranquille. Une bonne diplomatie prévoit les coups et les anticipe. Un peu comme un bon gardien de but. Être constamment sur la défensive est devenue une fâcheuse habitude de notre diplomatie. Nous avons 10 fois plus d'arguments que nos ennemis, on reçoit des coups de Suède, du Parlement Européen, on a peur de Podémos, de Syriza....En plus, le Sahara nous y sommes (jusqu'à la fin des temps), n'en déplaise à Melka54.
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