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Grand Angle

Vastes opérations de contrôle anti-drogue au Maroc

Les forces sécuritaires du royaume ont procédés, la semaine écoulée,  à plusieurs arrestations de personnes liées au trafic de drogue et à des saisies de quantités de stupéfiants. Ces descentes viennent s’ajouter aux résultats réalisés dans les dix premiers mois de l’année durant lesquels plus de 118 tonnes de chira et de 43 kg de cocaïne ont été saisis dans le royaume. Un signe des efforts déployés pour la lutte contre le drogue, compliquée par la position de carrefour du trafic international de drogue qu’occupe le Maroc.

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Alors que la MAP rapportait l’arrestation de deux trafiquants de stupéfiants dans la région d’Essaouira avec une quantité de 25 kg, un couple d’étrangers qui tentaient de traverser la Méditerranée via Tanger-Med tombait lui aussi dans les filets des limiers avec 15 kg de cocaïne le vendredi dernier (24 décembre). A Nador (oriental), c’est un ressortissant espagnol qui a été arrêté avec 400 grammes de chira. A Bab Sebta (point de passage vers le préside de Ceuta), trois individus ont été appréhendés en possession de 50 grammes de cocaïne.

A Essaouira, les éléments de la police judiciaire ont capturé un trafiquant allemand de stupéfiants recherché  par Interpol. A Taounate également, la Gendarmerie royale a mis la main sur deux quintaux de résine de cannabis, deux quintaux de semences de cette matière et un kilogramme de chira. Un agriculteur a aussi été interpellé pour son implication présumée dans cette activité prohibée, rapporte toujours la MAP.

Une vague d’arrestations et de saisies (bien que non spectaculaires) qui pourraient expliquer en partie la détermination des autorités à lutter contre le trafic de drogue dans le royaume. Car il y a lieu de rappeler que ce trafic n’est pas sans conséquences sur l’image du royaume à l’étranger. Mais le Maroc se trouve dans une bien délicate situation. Car le royaume se positionne parmi les premiers producteurs mondiaux de haschisch. En effet,  le premier producteur d'Afrique fournit également 80% du marché européen en cannabis.

En plus de la production locale, le Maroc se positionne désormais comme carrefour du trafic international de drogue en provenance de l’Amérique latine. Pour acheminer leurs cargaisons dans le Vieux continent, les narcotrafiquants passent par le Sahel avant de remonter par le royaume. Dans ce registre, Rabat accuse des éléments du Polisario et de l’AQMI (Al-Qaeda au Maghreb Islamique) d’être impliqués dans cette activité  de trafic de drogue.

Le royaume, dont les efforts de lutte contre les stupéfiants (diminution  de la culture illicite du cannabis) ont été salué en février dernier par l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) se voit donc appeler à redoubler davantage de vigilance. Ces vagues d’arrestations constituent des signaux encourageants (surtout envers la communauté internationale), mais la position du Maroc qui se retrouve aujourd’hui sur les routes du trafic rappelle que l’intensification de la lutte s’impose encore. A l’intérieur, mais aussi à l’extérieur, dans le cadre d’une lutte concertée des Etats de la région.

légitimer la culture et la consommation
Auteur : setof msawri
Date : le 28 décembre 2010 à 22h00
Il a été démontré que le cannabis est beaucoup moins nocif que la cigarette. Si cette herbe était cultivable dans les contrées occidentales, il aurait fait la richesse et le bonheur des européens. Des usines de traitement de cette matière, sa mise en paquets et sa distribution auraient poussé comme des champignons à travers toute la planète. La propagande pour inciter les peuples à en consommer serait immense. Même la jeunesse ne sera pas épargnée, c’est sûr. Les intérêts d’abord par les gains plus que juteux en amas de dollars. Qui pense de nos jours aux bienfaits de la société où la cupidité prime avant toute chose. Voilà pourquoi, par rapport à la cigarette, il y a deux poids et deux mesures. Alors…

Alors pour à la fois ne pas concurrencer la cigarette et avoir la plus grosse part du gâteau sur les pays producteurs, il n’y avait qu’un seul moyen, l’interdire. Peut-être la loi occidentale était sincère au début. Mais à notre époque ? Foutaise ! L’interdiction a donné lieu à un réseau fort compliqué où aussi bien la mafia que les états trouvent leur compte. L’argent rentre à profusion dans les deux camps, chez les criminels par des actions souterraines et chez les officiels par les enquêtes, les primes et peut-être la corruption. Je ne dis qu’il n y a pas des fonctionnaires de bonne volonté. Ils sont rares et leurs efforts se perdent dans les océans. Qui peut me préciser à quelle époque de notre histoire récente, le consommateur a manqué l’achat de sa dose ? Jamais ! La répression ne fait que la rendre plus chère, mais la marchandise est toujours disponible. La criminalité en général et les vols et la prostitution en particulier, c’est à cause de ce réseau trop complexe que nous le devons.

Légitimer la culture et la consommation si on tient vraiment à une certaine amélioration dans ce domaine. Sinon, la suppression totale. Nous avons des drones qui détectent et tuent des personnes dans les montagnes. Je ne crois pas que ces appareils trouveraient des difficultés pour détruire par le feu les immenses champs de culture. Que les états se mettent d’accord et signent une convention. Personne ne le souhaite ? Alors préparons-nous à vivre avec sans sous-estimer les conséquences qui s’ensuivent notamment les guerres civiles comme au Mexique, en Colombie et dans plusieurs autres pays.
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