La mobilisation lors de la marche syndicale de ce dimanche 29 novembre à Casablanca a été assez faible. Les fonctionnaires et les salariés ont été peu à répondre à l’appel des syndicats marocains. La présence d’Al Adl wal Ihssane et de l’UGTM, bras syndical de l’Istiqlal, n’y a pas changé grand chose. Le gouvernement peut se frotter les mains.
Pour ne rien arranger, la rivalité entre deux courants de la FDT qui se disputent le contrôle du syndicat est venue perturber légèrement la marche. Les partisans de Azzouzi et ceux de Fatihi (proche de Driss Lachgar) se sont confrontés verbalement.
Dans un communiqué, parvenu cet après-midi à notre rédaction, les organisateurs se sont contentés d’annoncer que «la marche a réussi». Ils n’ont donné aucune estimation sur la participation.
Les quatre centrales syndicales (UMT, CDT, FDT et UGTM) en plus d’Al Adl wal Ihssane auront l’opportunité de faire oublier l’ «échec» de cette marche à l’occasion de la grève générale du 10 décembre dans la fonction publique et les collectivités locales.