Dakhla est riche. Riche de son patrimoine, ses paysages, sa culture et ses habitants. C'est un peu tous ces atouts qui ont fait de la région la lauréate du vote des internautes en 2015. Encore faut-il traduire ce potentiel inexploité pour faire du tourisme un levier de la croissance économique pour la ville et sa région.
Pour se faire, il faut encore relever de nombreux défis, comme ceux liés à la capacité hôtelière et les connexions aériennes directes. "Nous espérons pouvoir bientôt annoncer des liaisons directes entre Dakhla et des capitales européennes telles que Paris ou Londres par exemple", confie Lahcen Haddad, ministre du Tourisme. Il se montre même ambitieux et rêve de Dakhla comme un hub aérien régional pour connecter le Cap Vert, le Sénégal, la Mauritanie et les Iles Canaries.
Tourisme durable
Le développement du secteur du tourisme dans la région nécessite également l'essor de petites entreprises touristiques (restaurants, activités de loisirs, ...). Dans une démarche inclusive, le ministre du Tourisme plaide pour "une implication de la population locale : jeunesse, femmes, société civile..." afin de propulser l'économie de la région.
L'objectif est clairement affiché : accueillir 100 0000 touristes par an. Cela peut paraitre modeste au regard d'autres destinations touristiques du royaume. Cette prudence s'explique par la volonté de préserver l'environnement fragile, la culture hassanie ainsi que les spécificités architecturales locales. Lahcen Haddad plaide pour un tourisme écologique, un tourisme durable et non un tourisme de masse ou le sable des dunes et des plages serait remplacé par du béton.
Puisse le vent tant recherché par les wind-surfer à Dakhla, porter l'économie de cette région au bénéfice de ses habitants humbles et généreux.