Après deux jours de silence, l’Algérie réagit au discours de Mohammed VI du 6 novembre. Le pouvoir en place n’a pas souhaité publier un communiqué officiel portant le sceau de la présidence, de la primature ou du ministère des Affaires étrangères pour répliquer à l’offensive royale.
A l’occasion d’un point de presse, tenu dimanche soir à Alger, avec son homologue colombienne, Ramtane Lamamra a profité d'une question d’un journaliste sur le sujet pour déclarer que les propos du monarque «résonnent comme un pari sur le pire».
«Si nous avons bien compris, il y aura davantage de désunion, de déchirements fratricides et de combats d'arrière-garde comme nous l'avons vu durant les quarante années qui viennent de s'écouler», a-t-il souligné.