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Grand Angle

Récit de la désertion de la mosquée de Lunel après les vives tensions

Depuis quelques mois, la mosquée de Lunel est le foyer de vives tensions entre une poignée de jeunes radicaux et d'autres fidèles. L'ancien imam a démissioné sous leur pression après avoir voulu combattre le radicalisme. Le président de l'association gérante de la mosquée aussi. Les fidèles ont alors déserté la mosquée. Mais aujourd'hui avec l'élection d'un nouveau président, l'espoir d'apaiser les tensions est en train de renaître. Chronologie des événements.

Publié
La mosquée de Lunel/ Crédit Photo; Le Monde
Temps de lecture: 2'

La mosquée de Lunel dans l’Hérault en France est à la recherche d’un nouvel imam. Une tâche compliquée après les vives tensions qui ont émaillé l’élection d’un nouveau bureau à la tête de l’association gérante de la mosquée. Les circonstances qui ont conduit à la démission de l’imam précédent et de l’ancien bureau sont relatées par le quotidien Le Monde.

Tout commence lorsque la petite commune de l’Hérault fait la une de l’actualité. L’Etat s’alarmait d’une filière de recrutement de combattants djihadistes pour le compte de l’Etat islamique. On y relève une vingtaine de jeunes lunellois qui ont rejoint les rangs de l’EI et au moins 8 jeunes décédés en Syrie. Devant la radicalisation de cette jeunesse aux prises avec le chômage, l’imam monte au minbar de la mosquée et déclare dans son prêche qu’aller combattre en Syrie ou en Irak n’est pas un précepte de l’islam. 

Il déclenche la colère de certains jeunes radicalisés qui le menacent lui et sa famille. L’imam décide de porter plainte avant de gagner un procès fin septembre à la faveur duquel 2 jeunes d’une trentaine d’années sont condamnés à 18 mois de prison avec sursis et interdiction de retourner à la mosquée. Les mis en cause font appel et dans l’attente de leur procès, ils peuvent revenir à la mosquée. Il n’en fallait pas plus pour que l’imam démissionne suivi du président de l’association.

Un nouveau président qui donne l’espoir d’un retour à la normale

Par la suite, une bagarre avait opposé, fin octobre, une poignée de jeunes radicaux et d’autres fidèles de la mosquée lors de la première élection pour désigner un nouvel imam. Ces tensions ne sont pas sans conséquences sur la fréquentation du lieu de culte. Des fidèles désertent la mosquée et préfèrent prier chez eux, réduisant de moitié la fréquentation du lieu de prière.

Soutenu par Driss El Moudni, président depuis 2008 du Comité régional du culte musulman (CRCM), Benaissa Abdelkaoui, un habitué de la mosquée a été élu nouveau président de l’association gérante de la mosquée. Sa première action sera de trouver un imam qui pourra apaiser les tensions. Espérant un retour à la normal, il plaide pour «que nous puissions vivre notre religion dans la tranquillité ».

Oui les fidèles ont leur rôle .
Auteur : Oujdaoui.
Date : le 03 novembre 2015 à 13h25
Si tu es d'accord avec cette justice qui condamne des recruteurs de cette merde EI ou de Daach a 18 mois de tôle , moi je pense que c est une faveur pour ces salauds et cela les poussent a récidiver après ces 18 mois .
A 18 ans d enfermement c'est ce qu'ils méritent ( ces recruteurs de futurs assasins seront impliquer dans des futurs massacres ).
La loi française devait être impitoyable envers ces salauds .
Appaiser ? En tendant la joue gauche
Auteur : kolargool
Date : le 03 novembre 2015 à 12h08
Non, c'est les fideles qui doivent les virer.
L'etat par la justice a deja donné raison a l'imam et la présidence.
Mais que fait la police
Auteur : Oujdaoui.
Date : le 03 novembre 2015 à 10h11
""La vraiment je ne comprend nullement ""
La police est au courant que dans cette mosquée se trouvent des salauds de jeunes ou d'autres qui foutent la zizanie entre les fidèles et n'intervient pas ? ? ? .
Les autorités doivent les appréhender pour les empêcher de se développer avant qu'un autre malheur arrive , et on les laissant pourrir
en prison .
Vraiment ces salauds n'ont rien avoir avec notre religion qu'es ""l islam ""
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