Après presque trois semaines de grève de la faim, Maâti Monjib pourra de nouveau se déplacer à l’étranger. La justice a levé l’interdiction indique son avocat dans un communiqué. L’historien gagne ainsi une manche contre les pouvoirs publics.
Il est néanmoins poursuivi pour avoir «reçu des fonds de l’étranger en vue d’ébranler la loyauté des citoyens envers les institutions constitutionnelles», selon Me Abderrahim Jamaï.
Ce revirement des autorités est la conséquence directe de la vague de solidarité avec Maâti Monjib aussi bien au Maroc qu’à l’international. Des pétitions signées par d’illustres intellectuels ont réclamé la levée des restrictions contre le président de l’association Freedom Now (non-reconnue par le ministère de l’Intérieur).
La première audience du procès de Monjib est fixée au 18 novembre.