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Grand Angle

Droits de l’Homme : Mustapha Ramid propose un dialogue conditionné à Human Rights Watch

Les portes du Maroc ne sont pas complètement fermées devant les enquêteurs de Human Rights Watch. C’est le message transmis par le ministre de la Justice aux responsables de l’ONG américaine. Mustapha Ramid leur propose de tourner la page et d'initier un dialogue mais sous certaines conditions.

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Temps de lecture: 2'

Le ministre de la Justice a présenté, hier soir sur la chaine saoudienne Al Arabiya, un réquisitoire contre Human Rights Watch. Mustapha Ramid a accusé l’ONG américaine  de «partialité» et d' «alignement sur les positions de la partie hostile à l’intégrité territoriale du Royaume ». Le PJDiste a rappelé que HRW publie annuellement une moyenne de quinze rapports et communiqués sur le Maroc dont la majorité est consacrée au Sahara occidental, ajoutant qu’ils «ne sont pas objectifs». En revanche, a-t-il relevé, l’organisation «ne montre pas le même engagement à enquêter sur les violations des droits de l’Homme subies par les séquestrés dans les camps de Tindouf».

Un message largement répandu par les officiels marocains. Début octobre, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, estimait que le travail accompli par HRW «manque de neutralité et d’objectivité», pointant du doigt «le processus insidieux engagé de manière régulière par ses équipes sur notre territoire, depuis plusieurs années».

Une offre de dialogue conditionné à HRW

Mustapha Ramid a révélé que HRW à l’heure de l’élaboration de ses rapports sur le Royaume s’appuie uniquement sur une « seule source pro-Polisario» et écarte les autres avis. Le ministre a précisé que le gouvernement ne prévoit pas d’interdire les activités de l’ONG américaine mais seulement lui propose d'opérer une halte nécessaire pour ensuite initier un «dialogue». Le ministre de la Justice a annoncé, à cet effet, la tenue prochainement d’un round de discussions entre des représentants du Maroc et ceux de HRW avec l’objectif déclaré de «définir le cadre devant régir le travail de Human Rights Watch au Maroc».

De toute évidence l’offre de ce dialogue conditionné doit bénéficier à Rabat. L’ONG des droits de l’Homme ne peut qu'accepter cette offre au risque sinon de ne plus pouvoir exercer au Maroc. Les associations telles Amnesty ou HRW sont par pragmatisme ouvertes au dialogue, même avec des régimes dictatoriaux.

a matis..
Auteur : NY1000
Date : le 28 octobre 2015 à 11h59
..a force de repeter un mensonge tu esperes en faire une realite aupres de l opinion marocaine?!

tu peuse repeter a l infini;ton commentaire tombera dans l oreille d un sourd!

les marocains sont vaccines contre les manipulations mediatiques...

le maroc est une monarchie parlementaire et de tradition comme les anglais,les hollandais,les belges,les espagnoles,les danois et suedois,les marocains courbent "l echine"...comme tu le dis..
mais...
n y vois aucune soumission ou esclavagisme dans ce rituel mon cher matis,c est juste une tradition en voie de disparition..






Au Royaume du baise-main....
Auteur : matis79
Date : le 28 octobre 2015 à 10h46
Aux partisans de la servilité, regardez cette scène,
si vous êtes prêts à accepter ça, et bien dîtes vous que de nombreux marocains n'en veulent plus.

https://www.youtube.com/watch?v=KDEsYiMPbe8


C'est drôle des qu'on critique le Maroc on est des agents des ennemis de l'intégrité territoriale.
Les arguments du gouvernement sont les mêmes que les soutiens à la monarchie qui pullulent sur ce site. Extraordinaire.
Heureusement le ridicule ne tue pas....

En ce qui concerne ceux qui acceptent la servilité et l'humiliation contre la stabilité, je les renvois à leur juste place. Les tunisiens préféraient aussi Ben Ali pour la stabilité il paraît.
Et les français Louis XVI paraît-il, beaucoup y voyait un gage de stabilité même après la révolution française.


Quand on est un esprit servile, ancré dans le passé, on préfère toujours courber l'échine et baiser la main de son maître que de réfléchir à comment faire avancer le pays
LIBERER Ali Aarrass
Auteur : Droits Humains
Date : le 27 octobre 2015 à 15h48

http://www.zintv.org/Action-pour-Ali-Aarrass-durant-une

Les citoyens belges solidaires du sort de leur compatriote emprisonné au Maroc ne laisseront pas le Ministre des Affaires étrangères dormir en paix. Son inaction envers un cas d’extrême urgence (57 jours de grève de la faim, subissant torture et humiliations) laisse penser à une réelle mauvaise foi ministérielle envers les Belgo-Marocains, des citoyens de seconde zone pour lesquels la Belgique annonçait sa volonté de faire appel aux services de police marocains pour intervenir dans les quartiers à forte population immigrée.

Le comité de soutien de Ali Aarrass est intervenu hier pour interpeller le ministre Didier Reynders (MR) lors de sa conférence devant 1200 personnes sur "de Daech à l’Ukraine à l’aune des défis imposés à l’Europe et à la Belgique" dans le cadre des Grandes Conférences catholiques célébrées au palais des beaux arts...

Ils poursuivront sans relâche le combat pour la libération d’Ali. Ils appellent à un Sit-in pour Ali Aarrass devant le Ministère des Affaires Etrangères ce mercredi 21 octobre 2015 à 11h30, Rue des Petits Carmes 15 - 1000 Bruxelles

Pour en savoir plus, nous vous invitons à aller sur le site www.freeali.eu
et également à lire l’article : La Belgique laissera-t-elle mourir Ali Aarrass dans sa prison marocaine ?

Ainsi qu’une autre vidéo : Libérez Ali Aarras ! Reportage d’un rassemblement
VOTRE DENIGREMENT EST MAL COMPRIS
Auteur : HMIMID69
Date : le 27 octobre 2015 à 11h04
On vous la déjà dit pas de place pour les demi-traitres soit vous êtes un vrai Marocain soit vous êtes un vrai traitre.
Rien qu'en passant
Auteur : MusulmanGéo
Date : le 26 octobre 2015 à 21h46
Je te rappelle Matis que la France s'est débarassé de son roi. Elle a essayé plusieurs république et maintenant et au final elle a opté pour un Roi qui tire sa légitimité des urnes mais qui ne reste sur le trône que 5 ans. N'oublions pas que le système présidentiel français et celui, en Europe, le plus près d'un système monarchique absolue, car il concentre aux mains du président presque la totalité des pouvoirs.
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