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Breve

Affaire Ali Aarass : Les autorités marocaines réagissent

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Les autorités marocaines ont finalement répondu dans un communiqué de la Délégation générale de l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) relayé par la MAP à l’ONG Amnesty International qui réclamait des soins d’urgence pour Ali Aarass en grève de la faim depuis 2 mois.

Sans changer de rhétorique, la DGAPR affirme que la grève de la faim du détenu «est juste simulée» faisant valoir que l’état de santé d’un détenu ne pouvait rester stable ou équilibrée après près de 2 mois de privation de nourriture. «Les indicateurs essentiels révélés par le diagnostic médical effectué en date du 12 octobre 2015 par le staff médical de l’établissement pénitentiaire Salé II montrent clairement que la grève qu’il prétend observer est juste simulée» écrit le communiqué. La DGAPR estime que cette grève «simulée» d’Ali Aarass  est un moyen d’exercer sur elle la pression avec deux objectifs, «obtenir des privilèges illégaux» et «induire l’opinion publique en erreur ».

Selon la même source à la date du 20 octobre, Ali Aarass a bénéficié d’un suivi médical régulier avec 116 diagnostics au service médical de l’établissement pénitentiaire, 39 consultations auprès de médecins spécialistes hors prison et 21 analyses en laboratoire et ce depuis sa mise en détention. Toujours selon la même source, le détenu occupe une pièce individuelle avec toutes les commodités et a pu recevoir la visite du Parquet général, de représentants du CNDH, le 10 septembre dernier et celle de sa sœur les 8 et 9 octobre». Selon la DGAPR, cette dernière avait même reconnu les conditions convenables de la visite.

Le communiqué de la DGAPR intervient au lendemain de l’appel d’Amnesty International rappelant qu’Ali Aarass était détenu «dans de mauvaises conditions et [avait] besoin d’attention médicale urgente». L’ONG demandait également aux autorités de procurer au détenu des soins médicaux d’urgence notamment à cause de douleurs à la tête, au foie et aux reins.

Pour rappel, dans un communiqué publié début octobre, la DGAPR avait dénoncé l’exploitation tendancieuse de la vidéo publiée dans la presse belge montrant des marques sur le corps d’Ali Aarass et qui seraient dues à des actes de tortures supposée subis en prison. Selon la DGAPR, cette vidéo vise à porter atteintes aux efforts de l’administration pénitentiaire pour le respect de la dignité humaine.

Pas de torture au Maroc, jamais
Auteur : matis79
Date : le 21 octobre 2015 à 16h01
Amnesty International est à la botte des ennemis de l'intégrité territoriale.
Le Maroc est reconnu internationalement pour la qualité de ses prisons, et la qualité des services rendus aux détenus.

Ni torture, ni intimidation, ni sévices, .... le Maroc n'a jamais pratiqué la torture, ni hier ni aujourd'hui. C'est encore une escroquerie des ennemis de l'intégrité territoriale, qui sont jaloux du Maroc et veulent le déstabiliser.

On le constate quotidiennement, au Maroc les opposants sont bien traités, ainsi que les journalistes, et ce depuis toujours. Le Maroc est un état de droit, qui ne torture pas ces citoyens.

Vive Mohammed VI
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