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Grand Angle

Maroc : Le PAM assuré de la 1ère place aux élections de la Chambre des conseillers

Les élections de la Chambre des conseillers auront lieu le vendredi 2 octobre. Le PAM est assuré de la première place. Le PJD n’est pas en mesure de rivaliser avec le Tracteur mais il devrait améliorer son score de 2009 qui était de trois sièges seulement.

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Hakim Benchamach avec Mustapha Bakkoury / DR
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Le marathon électoral 2015 entamé le 14 mai arrivera à terme le vendredi 2 octobre avec l'élection des sénateurs. 120 sièges sont en jeu au lieu de 270 auparavant. La constitution de 2011 ayant nettement réduit le nombre de la Chambre haute, mais ce n’est pas l'unique changement.

Cette année, le patronat fera son entrée au sein de cette institution. La Confédération générale des entreprises marocaines (CGEM) a droit à huit fauteuils. La répartition des autres collèges électoraux est la suivante : 72 sièges sont réservés aux collectivités territoriales (communes, régions et conseils provinciaux et préfectoraux), 20 aux représentants des salariés et 20 aux Chambres professionnelles (Commerce et Industrie, Artisanat, Agriculture et Pêche).

Le PAM de nouveau au perchoir ?

De toute évidence le Tracteur occupera la première place du podium, concrétisant ainsi ses bons résultats obtenus lors des scrutins du 4 septembre. Fort de cette assise électorale, les PAMIstes ambitionnent de présider pour la deuxième fois consécutive la Chambre des sénateurs. Ils auraient fait part de leur plan à leurs alliés dans les rangs de l’opposition mais aussi au sein de la majorité gouvernementale.

Un objectif facile à réaliser pour les camardes d’Ilias El Omary. Dans les prochains jours, les Marocains assisteront au remake du scénario de septembre 2009, lorsque Mohamed Cheikh Biadillah avait été porté à la présidence de l’institution constitutionnelle grâce aux voix des formations de la majorité. Le nom de Hakim Benchemmach circule déjà avec insistance pour lui succéder au perchoir.

Même s’ils ne sont pas de taille à rivaliser avec le PAM dans une élection indirecte, les «frères» de Benkirane pourraient grignoter quelques fauteuils à la Chambre des conseillers et dépasser la barre des trois sièges qu’ils avaient récoltés lors du renouvellement du tiers de la Chambre en 2009. Constituer un groupe PJD est un enjeu majeur pour les islamistes. Sa réalisation permettra au chef du gouvernement de s'appuyer sur de solides alliés lors de ses passages devant les sénateurs. Ce qui n'était pas le cas depuis janvier 2012.

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