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Grand Angle

Maroc : Pressé par une ONG, le ministère de la justice révèle le lieu de détention de Younès Chekkouri

Il a fallu que l’ONG britannique Reprieve s’interroge sur le sort de Younès Chekkouri pour que le ministère de la Justice brise un silence de trois jours, annonçant que l’ancien détenu de Guantanamo est placé en garde à vue à Casablanca.

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Younès Sekkouri, ex-détenu à Guantanamo / DR
Temps de lecture: 2'

Younès Chekkouri, rapatrié de Guantanamo dans la nuit du mercredi 16 septembre, est détenu dans les locaux de la Brigade nationale de la police judiciaire à Casablanca, indique un communiqué du procureur du roi près la cour d’appel de Rabat. Il est placé en garde à vue.

La BNPJ enquête avec lui pour sa possible implication dans des actes terroristes. Le Marocain a été arrêté en 2001 au Pakistan. La même source ajoute que la famille de Younès a été informée de sa détention. Le prévenu sera déféré devant le parquet compétent une fois sa garde à vue terminée. Elle pourrait se prolonger jsuqu'à 12 jours dans les affaires de terrorisme avant un transfert à la prison de Salé.

Trois jours de silence

La réaction du ministère de la Justice brise ainsi un silence de trois jours. Elle intervient surtout au lendemain des interrogations soulevées par l’ONG britannique Reprieve sur le sort de Chekkouri. L’association spécialisée dans la défense des détenus de Guantanamo a déploré dans un communiqué que l’avocat marocain de Younès n’ait pu le contacter. «Ce qui constitue, selon elle, une violation déclarée de la loi marocaine». Reprieve a dit ignorer l’endroit où se trouvait l’islamiste.

L’ONG assure que la CIA, le FBI et le Pentagone sont unanimes à considérer que le Marocain ne représente pas «une menace pour les Etats-Unis ou pour ses alliés». Du coup elle appelle à sa libération afin qu’il tourne la page de 14 ans de détention dans la base américaine à Cuba.

Un appel qui visiblement laisse de marbre les autorités marocaines, n’accordant aucun traitement de faveur à Chekkouri. Il est logé à la même enseigne que Brahim Benchekroun ou Mohamed Mazouz, rapatriés de Guantanamo en 2004. Ils avaient été détenus et condamnés à des peines d’emprisonnement. Et une fois libérés, ils avaient quitté le royaume pour rejoindre le front syrien et créer ensuite leur propre enseigne terroriste, «Hakat Ahrar Cham» (Le Mouvement des libre de Cham), considéré comme un des point de chute des aspirants djihadistes marocains au même titre que le Front Annosra ou Daesh.

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Auteur : Slimanof
Date : le 21 septembre 2015 à 21h05

On rouspète pour 3 JOURS "de silence" au Maroc alors qu' on s'est tus pendant QUATORZE ANNÉES au pays de l'oncle Sam sans aucun jugement...

Décidément ces ONG étrangères ont une conception des droits de l'homme à dimension variable !!!
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