France : Un tweet en arabe de la maire de Paris déclenche les critiques du FN

Si vous voulez venir en aide aux réfugiés à @Paris, rendez-vous sur http://t.co/BxemWu4mVu pic.twitter.com/chu8fkhpQT

— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 15 Septembre 2015

«Extrêmement choquant ». Ce sont les termes employés par la présidente du Front national, Marine Le Pen pour qualifier le tweet comportant un partie en arabe de la mairesse de Paris, Anne Hidalgo, pour souhaiter la bienvenue aux réfugiés. «A partir du moment où elle fait un tweet en arabe, je me dis que la tradition d’accueil va extrêmement loin. «Elle fait un tweet en arabe où il y a une image, il y a bienvenue en français, en anglais et en arabe et je trouve que, de la part de la maire de la capitale française, c’est extrêmement choquant» a déclaré la présidente du parti d’extrême-droite, invitée de France Inter, rapporte  La Dépêche .

"@Anne_Hidalgo a fait un tweet avec une image, où "bienvenue" était écrit en arabe. Je trouve cela choquant." @franceinter

— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 15 Septembre 2015

La réponse de la mairesse de Paris, ne s’est pas fait attendre. Sur Twitter, Anne Hidalgo a répondu «J’aggrave mon cas. J’ai même fait un an d’arabe dialectal à la fac. Stop au racisme & à la xénophobie du FN».

@MLP_officiel @franceinter J'aggrave mon cas. J'ai même fait un an d'arabe dialectal à la fac. Stop au racisme & à la xénophobie du FN.

— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 15 Septembre 2015

Pour pousser le bouchon plus loin, Marine Le Pen a fait le parallèle, sur France Inter, entre l’afflux de migrants avec «les invasions vécues au IVe siècle». Elle a expliqué «qu’il n’y a qu’une petite minorité de réfugiés politiques au sens de la loi applicable, des critères de l’asile politique». «Par ailleurs, chacun a de bonnes raisons de fuir la guerre mais il y en a aussi qui combattent. Pendant la Seconde guerre mondiale, il y avait sûrement énormément de Français qui avaient de bonnes raisons de fuir les Allemands et pourtant ils sont allés se battre» a-t-elle ajouté.