L’association des droits numériques s’insurge contre l’interrogatoire de sa vice-présidente au siège de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ). Karima Nadir a subi un interrogatoire mardi dernier, de 11H00 à 16H00, annonce le communiqué parvenu à la rédaction.
La vice-présidente est interrogée dans le cadre d’une plainte déposée par le ministère de l’Intérieur contre le rapport de Privacy International. Cette ONG britannique s’intéressant à la protection de la vie privée et à la surveillance extra-légale, a produit en mai dernier, un rapport intitulé «Les yeux du pouvoir» et qui devait être présenté lors d’une conférence de presse. Cette conférence ayant été interdite par les autorités.
«Le bureau exécutif d’ADN suit avec beaucoup d’inquiétude ce que subi sa vice-présidente ainsi que l’association en termes de pressions et d’accusations graves de «dénonciation calomnieuse», de «dénigrement des efforts de l’Etat» et d’«outrage»» s’inquiète l’ADN dans son communiqué.