Du nouveau dans le dossier du wali d’Al Hoceima suspendu à cause d’une affaire affectant un MRE. Le ministre de l’Intérieur devrait prendre la direction de la station balnéaire pour superviser l’enquête visant Jelloul Samsam. Ce dernier se défend d’être l’auteur du changement au niveau de l’autorisation accordée par le roi Mohammed à un MRE pour réaliser un club de sport nautique sur la plage de Sfiha. La présence de Mohamed Hassad pourrait-elle contribuer à élucider les zones d’ombre qui entourent encore ce dossier ?
Depuis hier les investigations menées par une équipe de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) et une commission du ministère de l’Intérieur dépêchées sur place, se poursuivent. Elles ont permis d’ajouter à la liste des prévenus de nouveaux responsables, à savoir : le secrétaire général de la wilaya d’Al Hoceima et le directeur de cabinet de Samsam. Ils auraient été suspendus de leurs postes, indique dans son édition d'aujourd’hui le quotidien Al Ahdath Al Maghribia. En revanche, aucune communication officielle n’a été publiée jusqu’à présent à ce sujet.
L’enquête avance
Malgré ce silence du département de l’Intérieur, l’enquête avance. Un média dans la région du Rif a annoncé la levée de la suspension du directeur par intérim du Centre régional d’investissement (CRI). Il aurait repris ses fonctions mais à Tata à 556 km au sud d’Al Hoceima. Un éloignement-sanction pour sa passivité à défendre les droits du MRE.
Par ailleurs, la perspective de voir d’autres têtes tomber dans les prochains jours n'est pas à écarter. L’interrogatoire avec la personne qui a bénéficié de l’autorisation royale accordée au MRE pourrait lever le voile sur toute une machination. Des révélations qui pourraient inquiéter nombre de responsables de l’Administration territoriale, de la délégation régionale du ministère des Transports et de l’Equipement ainsi que quelques intermédiaires.
Enfin, il est à noter que le poste du wali d’Al Hoceima, malgré la suspension de Jelloul Samsam n’est pas pour autant vacant. Le ministère de l’Intérieur aurait chargé le wali de Tanger-Tétouan, Mohamed El Yaâcoubi, d’assurer l’intérim. Une désignation qui ne devrait pas réjouir l’homme fort au PAM, Ilias El Omari.