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Grand Angle

Opération Transit : Les MRE vont être nombreux à quitter le Maroc ce week-end

A moins de trois semaines de son échéance, l’opération transit va aborder le point critique de sa phase retour. Les professionnels s’attendent à un sérieux pic dès la fin de cette semaine et espèrent que les MRE garderont les «bonnes pratiques» de la phase aller. Détails.

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«Pour l’instant, tout se passe bien. Il n’y a pas vraiment d’affluence en début de semaine. Nos bateaux font le plein à environ 75% voire moins», confie à Yabiladi Rachid Chrigui, Directeur général d’Intershipping. Actuellement, cette compagnie réalise des rotations avec près de 180 véhicules par bateau, contre une capacité de 300 véhicules.

Grande tension à partir de jeudi

Mais cela ne saurait durer. Car les professionnels s’attendent à une forte affluence de voyageurs dès la fin de cette semaine. «Les jours de grande tension vont certainement être jeudi, vendredi, samedi et dimanche», parie M. Chrigui. C’est également ce que prévoient les autres opérateurs. «Tout le monde est en alerte. Il est prévu que une très grande majorité des MRE qui sont encore au Maroc actuellement rentrent durant ce week-end», déclare à Yabiladi une source chez FRS.

L’alerte est d’autant plus élevée que le week-end dernier annonçait déjà les signes d’une fin de mois d’août assez serrée. «Il y avait trop de monde», affirme la même source chez FRS, soulignant que la compagnie allemande affichait complet sur tous ses bateaux. D’après les données de la Protection civile espagnole, la seule journée de dimanche dernier a enregistré le retour de 14 096 MRE sur Tanger-Algésiras, la ligne la plus fréquentée de l’opération. Sur Tanger-Tarifa, ils étaient 5 175, quand 2 588 passagers et 858 personnes ont respectivement fait la navette sur Nador-Almeria et Nador-Motril.

Etalage des voyages oblige !

Les compagnies espèrent que les MRE garderont les «bonnes pratiques» de la phase allée en évitant de tous voyager le même jour. «On espère que les gens disperseront leurs voyages», avance Rachid Chrigui. «Lors de la phase aller, c’était très bien. Les gens étalaient leurs départs et ont évité les jours de pic annoncés. Cela a permis de minimiser au maximum les problèmes des années antérieures avec les files d’attente interminables et les tensions entre MRE et douaniers», explique le DG d’Intershipping. Le discours est le même chez FRS. «Cette année, ça été bien organisé, il faut que ça continue jusqu'à la fin de l'opération», note notre source.

Les opérateurs pensent également qu’une bonne organisation au niveau des différents ports permettra de mieux faire face à l’affluence attendue ce week-end. Mais les dirigeants portuaires rassurent, à l’instar de Nador. «Il est vrai que les formalités de la phase retour peuvent prendre du temps, entre deux et trois heures, mais nous avons toutes les conditions favorables à une attente confortable : zones ombragées…», se vante le directeur Mohamed Hjiej.

Minables
Auteur : Hamza
Date : le 25 août 2015 à 19h53
Toujours aussi minables, et ça ose se prétendre pays émergent avec des autorités incapables de gérer un flux de touristes et une population imprévoyante. En terme d'indiscipline, il est difficile de faire mieux.
Ils devraient au moins s'inspirer de ce qui se fait à la frontière espagnole en terme d'organisation.
bienvenu au tanger du rire
Auteur : azrock
Date : le 25 août 2015 à 16h01
Je crois que Mohamed Hjiej,"le directeur", n'a jamais etait contraint d'attendre en plein cagnard avec un soleil de plomb tout une journée.

Je crois que Mme Ristel a oublié de mentionner au directeur qu'il etait question du "port" de tanger est non de la plage de tanger....
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