Un sommet de l’OCI sur la Palestine et Al Qods en préparation au Maroc

Le Maroc de nouveau candidat pour l'accueil des sommets internationaux. Celui qui est en cours de préparation concerne la prochaine réunion extraordinaire au niveau des chefs d’Etats de l’Organisation de la coopération islamique qui sera consacrée exclusivement à l'examen de la situation en Palestine et dans la ville sainte d’Al Qods, indique aujourd’hui un communiqué de l’OCI. Le texte affirme que le royaume a donné son accord pour la tenue de la rencontre sur son territoire. Apparemment les consultations avec la partie marocaine sont sur la bonne voie. Il reste à fixer la date et le lieu du sommet, ajoute la même source.

Ce sommet sera organisé en réponse à l’appel lancé par le président palestinien, Mahmoud Abbas, suite à la multiplication des agressions israéliennes contre des citoyens et les lieux de culte musulmans, notamment à Al Qods. Il sera par ailleurs le plus grand événement international organisé sous le règne de Mohammed VI.

Après l’Afrique, cap sur le monde islamique

Une étape qui devrait annoncer le retour en force du royaume sur la scène islamique, après plusieurs années de relative discrétion dans l'organisation de tels évènements. Et pourtant, le Maroc était à l’origine de la création de l'OCI. C’était à Rabat en septembre 1969 suite à l’incendie de la mosquée Al Aqsa par des extrémistes juifs. Casablanca avait été le lieu de rendez-vous des chefs d’Etats des pays islamiques à deux reprises en 1984 et 1994. Depuis plus rien.

Par ailleurs, deux Marocains avaient été nommés à la tête du secrétariat général de l’Organisation : Azzedine Laraki de 1997 à 2000 et Abdelouahed Belkziz de 2001 à 2004.

Ce retour annoncé, qui intervient dans le sillage d’un autre réussi en Afrique subsaharienne, a été précédé par une normalisation des relations du Maroc avec de puissants pays de la zone. C'est le cas de l’Iran, du Qatar et de la Turquie d’Erdogan. Le roi avaient effectué des visites, privée en Turquie, et officielle à Doha alors que son frère le prince Moulay Rachid s’était entretenu, en février 2014 à Tunis, avec le président du parlement de Téhéran Ali Larijani. Des initiatives qui favorisent les chances du royaume pour jouer le rôle de médiateur entre ces trois capitales et le reste des pays arabes. Un poste vacant qui appelle candidat.