Des factions libyennes paraphaient, vers une heure du matin, ce dimanche à Skhirat, un accord de paix et de réconciliation. Un succès pour Bernardino Léon terni par le boycott du Congrès Général National (l’autre parlement basé à Tripoli) de la cérémonie de signature à laquelle assistait le chef de la diplomatie marocaine, Salaheddine Mezouar, et les présidents des deux Chambres du parlement, Rachid Talbi Alami et Mohamed Cheikh Biadillah. Des ambassadeurs de pays occidentaux et arabes étaient également présents.
Le CGN estime que le document n’apporte pas des solutions adéquates à des «problèmes importants» qui se rapportent essentiellement à la composition du futur «Conseil de l’Etat». Une position que ses représentants ont tenu à exprimer dès leur arrivée au Maroc, mardi dernier. Malgré cette défection, l’envoyé des Nations Unies a laissé « la porte ouverte» à «ceux qui n'étaient pas présents», a-t-il indiqué lors d’un point de presse.
L’accord a eu la bénédiction du parlement de Tobrouk (reconnu par la communauté internationale) et certains élus des mairies de Tripoli et Misrata, les alliés des forces islamistes de Fajr Libya. Des partis politiques et des associations libyennes ont également paraphé l’accord.
Un nouveau round de négociations est prévu après le Ramadan en vue de convaincre le Congrès général national de signer le document de Skhirat.