La militante de l’AMDH (Association Marocaine des Droits de l’Homme), Wafaa Charaf, a entamé mercredi une grève de la faim de 48 h en réaction aux mauvais traitements reçus à la prison de Tanger.
Dans une lettre repris hier par le journal français l’Humanité, la jeune femme activiste du Mouvement 20 février dénonce les conditions de détention et la violence des fonctionnaires à l'égard des détenues.
Wafaa explique que les détenus vivent dans des «conditions de détention rétrogrades et inhumaines, en l’absence de simples droits des prisonniers» et sont aussi victimes de plusieurs «exactions» (agressions physiques, privations des visites, manques de soins et sur-occupation).
Sa grève de la faim intervient suite à un acte de mauvais traitement sur une détenue perpétré le 7 juillet par le nouveau directeur de la prison, selon la jeune femme.