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Grand Angle  

Finance des marchés : Un MRE veut contribuer à « réduire l’écart entre le Maroc et les pays leaders dans ce domaine »

Mohamed Amine Bachouti est l’un des 35 Marocains résidant à l’étranger (MRE) dont les projets ont été sélectionnés dans le cadre du programme d’accompagnement Maghrib Entrepreneurs présenté récemment lors d’un forum d’affaires à Casablanca. Passionné de finance des marchés, il veut contribuer à «réduire l’écart entre le Maroc et les pays leaders dans ce domaine». Interview.

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Temps de lecture: 3'

Yabiladi : Votre projet vise à vulgariser la finance de marché au Maroc. En quoi consiste-t-il exactement ?

Mohamed Amine Bachouti : TRADOR.ma est le nom du projet qui sera lancé très prochainement au Maroc. Il est relativement novateur pour les Marocains, il va leur permettre de générer un revenu. Son but est de démocratiser et rendre accessible la bourse internationale à une grande partie des Marocains. Dans le passé, seules les grandes fortunes pouvaient saisir les opportunités de ce créneau. Aujourd'hui, la donne a changé, tout le monde peut en profiter.

Pourquoi le Maroc?

Le coût de la vie et l'ambition exercent une pression considérable sur toutes les couches de la société marocaine. Les Marocains sont à la recherche plus que jamais de moyens alternatifs pour gagner plus d'argent, ou du moins dégager un revenu complémentaire.

TRADOR.ma répond parfaitement à ce besoin omniprésent. Ce projet s'adresse à quasiment tout le monde, du salarié à l'investisseur en passant par les professions libérales. De plus, notre offre peut aussi aider les jeunes diplômés chômeurs en leur offrant une nouvelle option. Enfin, comme tout bon marocain ayant un savoir spécifique, je souhaite à travers ce projet réduire l’écart entre le Maroc et les pays leaders dans ce domaine.

Apparemment le même projet sera lancé en France…

Oui, on a décidé de lancer le projet sur deux pays pilotes simultanément, qui sont le Maroc et la France (TRADOR.fr). Puis, on compte ensuite développer l'activité à l'international. D’ailleurs, des avantages (cadeaux, bons ...) exclusifs au pré-lancement attendent d'ores et déjà les Marocains et les Français. Il suffit qu'ils s'inscrivent sur leurs sites respectifs (Trador.ma & Trador.fr) pour en bénéficier.

Vous venez également de fonder le Cercle des Traders en France. Parlez-nous de cette communauté…

Le cercle des traders est un club de traders professionnels. Il a vu le jour, à Paris au mois de janvier 2015. La finalité du groupe est de réunir les traders pour favoriser les synergies. On s'y retrouve, pour échanger nos analyses sur les marchés financiers, et étudier des axes de collaboration. Nous publions également des articles sur le site www.cercledestraders.com Le groupe est ouvert également aux étudiants en finance de marché et à toute personne souhaitant intégrer la profession. Le cercle des traders est en train de se structurer davantage pour apporter une valeur-ajoutée de qualité à ses membres. Les nouveaux arrivés ne peuvent intégrer le cercle que via le parrainage.

Vous êtes alors passionné de finance?

La passion que j'ai aujourd'hui pour la finance de marché n'est pas moins forte qu'il y a 8 ans quand j'ai commencé à m'y plonger. Bien au contraire, mon intérêt pour cette discipline grandit avec le temps. C'est un secteur d'activité qui attire de plus en plus de monde. D'un côté les ingénieurs, doctorants et intellectuels se ruent vers le trading pour intégrer ses grandes institutions. De l'autre, les particuliers qui affluent massivement vers les bourses internationales. Le but est le même, gagner de l'argent, beaucoup d'argent. Les premiers y arrivent en perçant les mystères, ou en exploitant les opportunités d'arbitrage. Les autres boursicotent.

Quels ont été les points forts de votre parcours?

A l'issue de l'obtention de mon titre d'ingénieur, j'ai travaillé dans des secteurs d'activité allant de l'aéronautique à l'informatique, en passant par la gestion de projet. Certes les missions dont j'étais en charge étaient fort intéressantes sur tous les plans. Cependant, j'étais toujours à la recherche d'une profession différente, stimulante et qui optimise le rapport effort-rémunération. Le métier de trader, un des plus rémunérateurs au monde m'a captivé et j'ai décidé d'en devenir un. J'avais déjà à ce moment-là fait mes premiers pas dans la bourse, en investissant mon épargne. Pour approfondir ma maîtrise j'ai intégré un DEA en finance de marché à Paris & Londres. Ensuite, un passage chez une banque d'investissement française de référence m'a permis d'acquérir le savoir-faire spécifique aux salles de marchés. Par la suite, au-delà du trading pour compte propre, j'ai pu enseigner la finance de marché en France, et faire un bref passage chez une institution financière au Maroc.

+30 contre 1
Auteur : Rimpascontente
Date : le 14 juin 2015 à 20h06
+30 partage de l'article sur les réseaux sociaux Vs 1 commentaire égaré.
C'est un Trade en chômage et il est à le recherche des débouchés en Afrique,la brousse....
Auteur : Chibani2
Date : le 13 juin 2015 à 13h00




Un Trader bien expérimenté a des bonus bien élevé et LEURS PERTES AUSSI DES FOIS......

Et tout ça avec l'argent des épargnants... qu'ils peuvent perdre... dommage pour les épargnants"Les Petits"...

Bonne chance J.KERVIEL!!!!!! Le nombre de millionnaire est aussi en augmentation dans cette monarchie,de l'argent mal acquis et ces mêmes millionnaires doivent prospérer au sein des grandes banques de S.M. LA COUR....
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