1. Si Dieudonné a «commis» quelque chose qui justifierait l’interdiction de son spectacle. C’est à la «Justice» de trancher… Il ne s’agit pas ici que d’un simple détail.
2. Cette annulation est une atteinte claire et nette à la liberté d'expression.
3. Le débat sur la liberté d’expression qui n'est déjà pas évident au Maroc vient d’être sérieusement mis en danger. Les partisans des théories du complot vont à présent dominer les espaces d'échanges pour nous démontrer comment les sionistes gouvernent le monde et tout expliquer à travers ça.
4. Bien entendu -comme d’habitude- aucune communication claire vis-à-vis des marocain(e)s quant à cette interdiction. L’État Marocain vient de se mettre à dos et de perdre la confiance d’une nouvelle frange de la société marocaine.
5. L’État Marocain affiche clairement, à nouveau, son alignement sur l’État Français. Ce choix est assez inquiétant pour l’avenir quand on voit la voie que poursuit l’État Français en termes de libertés.
Je ne peux pas m’empêcher de repenser au texte que j’avais écris sur l’affaire Dieudo l'année dernière : Dieudonné : L’honnêteté intellectuelle piégée.
Nous baignons définitivement dans la bêtise, les chances d’avoir des débats posés, nuancés, dans lesquels les jugements de valeur sont suspendu le temps que la «pensée» face son travail, s’amoindrissent de jour en jour tant les bavures se succèdent à un rythme ahurissant.
Enfin, c'est l'impression que j'ai... mais jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien…