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Grand Angle

Espagne : Un juge espagnol souhaite poursuivre 11 hauts responsables marocains pour crime au Sahara

Depuis la réouverture, il y a un an, de ce dossier par la justice espagnole, on n’avait plus entendu parler de l'affaire du présumé génocide sahraoui. Un juge espagnol vient de le remettre au goût du jour, appelant à la poursuite en justice de onze officiels marocains qu’il estime responsables. Détails.

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Un juge espagnol souhaite poursuivre l’ancien gouverneur de l’Administration territoriale , Abdelhafid Ben Hachem, le gouverneur de Smara entre 1976 et 1978, Said Ouassou, le vice-gouverneur de la province, Hassan Ouchen, le Directeur financier de la police judiciaire, Sami Ben Brahim, le Commissaire El Arbi Hariz; le colonel des Forces armées Abdelhak Lemdaour et colonel responsable de la Gendarmerie royale à Agadir Driss Sbai, ainsi que le colonel Lamarti, Moulay Ahmed Albourkadi, Bel Laarabi et Abdelghani Loudghiri.

Voilà la liste des onze hauts responsables et militaires dans le colimateur du juge de l’Audience nationale espagnole, Pablo Ruz Gutierrez. Ce magistrat de la plus haute juridiction espagnole les accuse de crimes perpétrés au Sahara entre 1975 et 1992, qu’il qualifie même de génocide, rapporte l’agence Europa Press ce jeudi.

Un dossier rouvert en mars 2014

Ce dossier épineux a été rouvert en mars 2014, suite à la découverte en février 2013 d’une fosse commune à Amgala. Les enquêteurs y auraient retrouvé les restes de huit cadavres qui «ont été entièrement identifiés par l'ADN» ainsi que les témoignages de quelques témoins et de victimes qui «incriminent» les inculpés, selon les explications à la presse du juge Ruz. Il poursuit ainsi une affaire initiée en 2007 par son prédécesseur, le juge Baltasar Garzon, sur fond de plainte déposée par l'Association des familles de détenus et disparus sahraouis (Afapradesa).

Ces onze hauts responsables et militaires sont accusés d’avoir amputé des prisonniers dont un nouveau-né, brûlé vif des personnes, tué par des chocs électriques des réfugiés vivant à Laâyoune, Smara et Amgala. Le juge a retenu contre eux au total 50 chefs d’accusation d’assassinat, 76 autres de tentative de meurtre, 202 détentions illégales, un crime contre la liberté sexuelle et 23 blessés.

Pour les cas Moulay Ahmed Albourkadi, Bel Laarabi et Abdelghani Loudghir désignés comme les «responsables présumés du génocide», selon la presse, le juge Ruz a demandé aux autorités marocaines de fournir toutes les informations qu’ils possèdent les concernant. Pour l’instant, Rabat n’a pas encore réagi à cette information qui fait la une des journaux en Espagne.

Mdr...
Auteur : Bousslhamiya
Date : le 09 avril 2015 à 20h38
Nous sommes bientôt le 22 avril.
Crimes espagnols dans le Rif et le Sahara
Auteur : Hamza
Date : le 09 avril 2015 à 20h36
Le Maroc doit poursuivre les responsables espagnols pour les crimes commis au Maroc dans le Rif mais aussi dans le Sahara contre les sahraouis lors de la guerre de libération du sahara.
j'oubliais
Auteur : Abdelhak38
Date : le 09 avril 2015 à 20h30
Va t il sortir l'epineux dossier DES genocides perpétrés par son cher pays dans le Rif ???
oulala !
Auteur : Abdelhak38
Date : le 09 avril 2015 à 20h28
Tiens ! comme par le plus grand des hazard.
Et la souvereineté ?
Auteur : FATEM95
Date : le 09 avril 2015 à 20h26
On n'a qu'à enquêter sur les crimes commis chez eux. Ce n'est pas les plaintes qui manquent. Cette compétence universelle qu'ils ont donnée à leur tribunaux est la pire chose depuis la colonisation. C'est une autre forme de colonialisme.

Il ne faut aucune coopération. Il ne pourront pas faire grand chose.
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