Alors que le non-lieu avait été prononcé pour les trois policiers impliqués dans les émeutes de Trappes (Yvelines) en juillet 2013, l’affaire connaît un nouveau rebondissement. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles a annulé mardi ce non-lieu dans un arrêt repris par l’AFP.
Elle a estimé qu'il existait «des motifs plausibles de soupçonner que la force déployée à l'occasion de l'interpellation d'Alexandre Costanzo n'était pas strictement nécessaire, ni proportionnée».
La chambre a ainsi ordonné au juge d’instruction chargé du dossier de remettre en examen les trois policiers pour des faits de «violences volontaires par personnes dépositaires de l'autorité publique, en réunion et avec arme» sur Costanzo. Quant au jeune homme, blessé durant son arrestation, il sera jugé le 5 mai à Versailles, pour «violences et rébellion».