A quelques mois du scrutin communal du 4 septembre prochain, Hamid Chabat met les bouchées doubles pour concrétiser une de ses promesses électorales les plus farfelues. Le maire de Fès lance un appel d’offres pour la réalisation d’une plage artificielle.
En août dernier, lors de la session de juillet de la mairie, le secrétaire général de l’Istiqlal avait réussi à arracher l’adhésion de la majorité des membres du conseil de la ville à son idée. Le projet devrait coûter, selon les premières estimations, la baguatelle de 120 millions de dh. Lors de précédentes déclarations à la presse, Hamid Chabat avait assuré que les habitants de Fès ne débourseraient pas un centime, annonçant que la facture seraient totalement prise en charge par des investisseurs privés.
Une colère royale avait fait disparaitre une réplique de la Tour Eiffel
Outre ce projet de plage à Fès, Chabat avait déjà promis de construire une réplique en miniature de la Tour Eiffel dans la capitale spirituelle (20 mètres seulement contre plus de 301 m pour l’authentique). Un pari réussi en 2012, à coup de centaines de milliers de dirhams. Mais quelques semaines après, le monument en fer et en acier, pâle copie du célèbre monument parisien de Gustave Eiffel a été démonté en octobre 2012. Une colère royale avait contrarié les ambitions du maire de Fès.
Mais Hamid Chabat a de la suite dans les idées. En plus de la plage artificielle, il compte également ériger à Fès, une réplique de l’Arc de Triomphe de Paris. Un vieux rêve du maire mais qui pour le moment n'a toujours pas passer le stade de projet.