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Grand Angle  

Benkirane invoque la confiance royale lors d'un meeting à Errachidia

A quelques mois des communales du 4 septembre, Abdelilah Benkirane est en perpétuelle campagne électorale. Dimanche 15 mars, il était à Errachidia où il a eu droit à un accueil des plus chaleureux. Des milliers de personnes sont venus écouter le secrétaire général du PJD. L’occasion pour lui de révéler que son gouvernement a failli rendre son tablier, si ce n’était le soutien du roi Mohammed VI qui, selon le PJDiste, a refusé de «céder aux pressions».

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Abdelilah Benkirane / DR
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C’est désormais un rituel pour Abdelilah Benkirane. Chaque week-end, il se débarrasse de ses habits de chef du gouvernement pour endosser ceux du secrétaire général de la Lampe. Dimanche, il était à Errachidia. Après avoir partagé quelques minutes de danses avec deux troupe de musicales, une de danse gnaouie et une autre de «Regba», le PJDiste a abordé son sujet favori : les manœuvres de ses ennemis contre son cabinet.

C’est le thème récurrent de ses interventions, et ce, depuis sa désignation, il y a plus de trois ans, à la tête du gouvernement. Seulement à chaque fois, il essaie d’introduire une touche spécifiquement locale. A Errachidia, une ville où se concentre une forte communauté de descendants de «Chorfa alaouites», Benkirane, en bon communicateur, n’a pas lésiné sur les moyens pour séduire l’électorat.

«Au Maroc, il y a la baraka de Dieu, les Chorfas et Mohammed VI»

Devant une assistance toute ouïe, le chef du gouvernement a commencé par admettre que le problème du chômage n’est pas encore résolu. «Je ne vais pas vous dire que tout est bien, néanmoins nous ne pouvons pas tout solutionner en trois ans», a-t-il souligné.

Se faisant plus grave, le PJDiste a ensuite révélé que son équipe était sur le point de rendre son tablier, si ce n’était l’intervention du roi Mohammed VI qui «a souhaité qu’elle poursuive son travail». Abdelilah Benkirane s’est montré avare en détails, se contentant d’ajouter que ses «adversaires ont tout fait pour nous perturber et nous freiner mais dans ce pays il y a la baraka de Dieu, les Chorfas et Sidna Mohammed VI, que Dieu l’assiste, qui a refusé de céder aux pressions».

Sur la trace de son prédécesseur Abbas El Fassi, le PJDiste n’hésite pas à brandir dans les meeting, cette «confiance royale» dont il bénéficierait.

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