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Grand Angle

Terrorisme : Les hommes-suicides marocains ne sont plus aussi déterminants pour Daesh

Daesh subit plusieurs revers en Irak et le Front Annosra, son grand rival en Syrie, n’est guère mieux loti. Ces échecs se traduisent par de nombreux  morts enregistrés dans les rangs des jihadistes marocains, notamment ceux opérant dans les rangs des unités des hommes-suicides.

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Les hommes-suicides marocains de Daesh ne font plus recette. Dans les combats qui opposent les adeptes d’Aboubakr Al Baghdadi aux forces irakiennes, soutenues par des conseillers militaires iraniens et des milices chiites locales, le recours à la fameuse «katiba» de la mort n’a pu éviter à l'organisation de l'"Etat islamique" de perdre du terrain. Les kamikazes meurent avant même d'avoir atteints leurs cibles. 

La chaine iranienne Al Alam, diffusée en langue arabe, fait état de la mort d’un Belge d’origine marocaine alors qu’il s’apprêtait à faire exploser son véhicule piégé tout près de la station d’électricité de la ville de Ramadi, à environ 110 km à l’ouest de Bagdad. Un autre jihadiste marocain a subi le même sort dans les mêmes circonstances à Samarra, ville classée en 2007 patrimoine universel par l’UNESCO.  

En Syrie, le rôle des jihadsites en provenance du royaume n’est plus aussi déterminant sur le cours des combats, comme par le passé. La semaine dernière, le Front Annosra (FA) a connu la perte de deux Marocains, dont un  originaire de Tanger, dans des affrontements armés avec les forces de Damas.

Fin de l’effet surprise

A l’instar de son grand rival l’ «Etat islamique», l’antenne d’Al Qaida en Syrie a également subi des revers. Les frappes aériennes des avions de la coalition internationale profitent largement à l’armée du régime de Bachar Al Assad qui en profite pour lancer des offensives contre les troupes du FA. Ce qui explique le nombre élevé de combattants étrangers tombés sur ce front de guerre contre les extrémistes. 

Et pourtant en juin, par des opérations rapides causant des dizaines de morts dans les rangs de l’armée irakienne, les hommes-suicides marocains avaient permis la progression des troupes de l’ «Etat islamique» pour occuper de grandes villes comme Tikrit, la ville natale de Saddan Hussein, Mossoul et Beiji, jusqu'à même menacer tout le Kurdistan irakien.

A l’époque des médias arabes parlaient même de l’existence d’une «katiba» de Marocains spécialisée dans les opérations suicides. Les nationaux avaient déjà fait leurs preuves en Syrie et en Irak durant les premières années de l’occupation américaine.

c'est choquant
Auteur : hamamabayda
Date : le 17 mars 2015 à 09h19
Apprendre que des jeunes marocains qui n'ont connu que la paix chez eux deviennent une arme destructive et en contrepartie de quoi? Mon dieu, préserve le maroc les marocains.
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