La question de l’avortement fait l’objet de débat ces derniers jours. Le gouvernement marocain, qui veut faire évoluer la loi sur l’avortement, a mis en place une commission médico-religieuse composée d’oulémas et de médecins marocains pour réfléchir sur cette question.
Dans cette commission, figurent le secrétaire général du Conseil supérieur des Oulémas, Mohamed Yasf et plusieurs autres oulémas. Cette «large» commission «comprend toutes les sensibilités du pays» dans le but de partager les pensées sur cette pratique sur le plan médical, religieux et social, a indiqué à EFE, un responsable du ministre de la Justice.
Les conclusions de cette commission n’auront pas un effet «contraignant», a-t-il précisé à la même source. Les recommandations seront basées sur le consensus de toutes les personnes impliquées.
Mardi, Mustapha Ramid, le ministre de la Justice avait souligné que les dispositions relatives à l'avortement dans le Code pénal sont «désuètes» puisqu'elles remontent à 1961 et doivent être «mises à jour en se basant sur la loi islamique et l'intérêt commun».