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Grand Angle

El Jadida : Deux enseignants soupçonnés d’adultère

Deux professeurs soupçonnés d’adultère ont été retrouvés dans un appartement par le mari de la femme, accompagné de la police. 

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Dimanche, deux professeurs ont été surpris par l'arrivée de la police dans un appartement d'El Jadida. Le mari de l'enseignante, âgée de 30 ans, soupçonnait celle-ci de le tromper. Un dimanche après-midi, alors qu’elle sortait de chez elle, son mari l’a suivie. Elle a stationné sa voiture dans le parking d’une résidence et est montée jusqu’à un appartement.

Son mari, qui l’a suivie jusqu’au bout, est parti prévenir des officiers de police, qui se sont, de ce fait, rendus à l’appartement en question. A l’intérieur, ils ont trouvé l’enseignante et son collègue, de 31 ans, assis dans le salon devant un ordinateur, selon le journal Assabah.

La police les embarqua et pour sa défense, l’enseignante en sciences naturelles clama qu’elle apprenait à son collègue à parler anglais.

Que dit la loi ?

D’après l’article 493 du code Pénal, la preuve demandée pour parler d’adultère est un «constat de flagrant délit dressé par un officier de police judiciaire, soit par l'aveu relaté dans des lettres ou documents émanés du prévenu ou par l'aveu judiciaire.»

Dans ce cas précis, les deux collègues n’ont pas été pris en flagrant délit d’adultère. Ils doivent donc prouver que leur relation est exclusivement professionnelle et qu’il n’y a pas eu de relation, quelle qu’elle soit, entre eux.

Mais comment prouver un non adultère lorsqu’il n’y a rien entre deux personnes ?

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