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Interview

Ahmed Boulane: « La Isla » pourrait sortir au prochain Festival International du Film de Marrakech

Ahmed Boulane, le réalisateur marocain du film «La Isla», qui sortira prochainement au cinéma, est revenu sur le caractère de son long métrage qui retrace le conflit hispano-marocain à propos de l'ilôt Leila survenu en 2002. Contrairement à ce qui avait été annoncé, le réalisateur affirme que toutes les scènes filmées apparaitront dans le film. Entretien.

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Yabiladi : Comme cela a été récemment révélé dans la presse, notamment espagnole, votre film «La Isla» sortira prochainement au cinéma, peut-avoir une idée sur la date ?

Ahmed Boulane: Pour le moment, je ne sais pas à quelle date le film sera projeté sur les écrans. Je souhaiterais en tout cas faire une avant première du film dans le cadre du prochain Festival International du Film de Marrakech 2015 (FIFM) si tout se déroule comme prévu.  

Pourquoi n’avez vous pas voulu donner un caractère très politique au film, alors qu’à la base le conflit de 2002 entre l'Espagne et le Maroc était politique ?

Il faut savoir que «La Isla» est d’abord une comédie politique basée sur des faits divers. Ces mêmes faits divers sont basés sur le conflit hispano-marocain de 2002 à propos de l’Ilot Leïla. Ce n’est pas totalement une fiction, mais une «Faction», qui vient de l’Anglais et qui est une contraction entre «Fact» (fait) et «fiction».  

Est-ce que le Centre Cinématographique Marocain a déjà vu le film comme cela a été déjà affirmé ?

Non, pour le moment, le film est toujours en post production. Il reste du travail à faire. Donc il n’y aucune instance qui l’a déjà vu.

Donc toutes les scènes filmées devraient finalement apparaître ?

Bien sûr que oui. En tant que réalisateur, je montrerai toutes les scènes qui ont été filmées dans le cadre du film. Le film est basé sur un scénario qui a été déjà présenté et accepté par la Commission de l’avance sur recette. Donc toutes les scènes vont être projetées.

Quelles sont les principales difficultés qu’on rencontre pour réaliser un film qui revient sur des événements aussi sensibles ?

Les difficultés que j'ai eu à rencontrer sont principalement de deux sortes. D’abord, il fallait faire le tournage de toute une histoire qui s’est déjà passée sur une île grande comme un terrain de football sur 800 km. D’où le tournage à Casablanca, Mohammedia, Salé, Ksar Sghir, et l’île Cala Iris en plus de Séville en Espagne. Donc l’équipe a dû effectuer beaucoup de déplacements. Et la deuxième chose, évidemment, c’est qu’il nous fallait beaucoup d’autorisations de tournage.

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