En novembre 2013, la chaine de télévision marocaine 2M et le réalisateur Mohamed Ulad avaient été condamnés en première instance pour diffamation, à l’encontre de par Patrick Guerrand-Hermès. En cause, la diffusion du documentaire «Hercule contre Hermès» sur la chaine publique. Mais la cour d’appel vient d’en décider autrement. Celle-ci a relaxé mercredi les deux parties accusées, a fait savoir l’AFP.
«C’est une bonne chose pour le cinéma documentaire marocain», a réagi Reda Benjelloun, directeur des magazines d’information et du documentaire à 2M, joint par Telquel.ma. Un «happy end» pour le responsable étant donné que «le film avait touché les téléspectateurs marocains». «Ce n’était pas l’intention des réalisateurs de diffamer ou calomnier», a-t-il ajouté.
Le documentaire «Hercule contre Hermès», qui dure 52 minutes, relate l'histoire d’un jeune paysan, surnommé «Hercule» et qui a un litige sur un lot de terrain avec M. Guerrand-Hermès, l'un des héritiers de la grande maison de luxe éponyme. Ce dernier avait acquis, il y a quelques années, des terres en bordure d'une plage près d'Asilah, au sud de Tanger. La famille d’Hercule avait cependant refusé de lui vendre sa maison, malgré plusieurs intimidations.