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Grand Angle

USFP : Les opposants de Driss Lachgar annoncent leur propre parti

La longue liste des partis au Maroc devrait s’enrichir avec l’arrivée d’une nouvelle formation. Elle se veut sociale et démocrate, montée par les opposants de Driss Lachgar au sein de l’USFP. Détails.

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Ahmed Chami et Driss Lachgar / Archive - DR
Temps de lecture: 2'

L’implosion de l’USFP sera annoncée officiellement ce samedi à Casablanca. Les camarades de feu Ahmed Zaidi, réuni au sein du courant «Ouverture et démocratie», devront créer leur propre enseigne politique. Une initiative, qui a pris un certain retard en raison de la disparition tragique du fédérateur du groupe et de quelques écueils. En revanche, elle devrait mettre un terme à plus de deux années d’un long bras de fer et de disputes continues avec l’homme fort au sein du parti de la Rose, Driss Lachgar.

Le gouvernail ne sera pas confié à Chami

L’option d’une intégration à l’Union nationale des forces populaire, le parti de Mehdi Ben Barka créé en 1959, a été écartée au profit d’une nouvelle formation qui se veut sociale et démocrate. Mais qui en sera son prochain secrétaire général ? Dans des déclarations à Yabiladi, une source très proche du dossier avance le nom de Mohamed Karam. Cet ancien député de l’USFP serait appelé à assumer la fonction de coordinateur national.

«Il s’agit d’une solution provisoire parce que le premier candidat à remplir cette mission, en l’occurrence Mohamed Réda Chami, refuse de présenter sa démission de la Chambre des représentants, arguant d’un engagement moral avec les électeurs de sa circonscription à Fès», explique-t-elle. Une réserve de la part de l’ancien ministre de l’Industrie sous le gouvernement Abbas El Fassi à l’origine de la perte de beaucoup de temps dans des discussions entre les meneurs du courant.

3ème scission dans l’histoire de l’USFP

L’histoire de l’USFP a été jalonnée de scissions. C’est d’ailleurs la troisième qu’elle subit en quarante ans d’existence sur la scène politique. Après celle de 2002 des amis du chef de la CDT, Noubir Amaoui, était venue celle du groupe du courant «Fidélité et démocratie, qui a intégré plus trad le PSU. Deux expériences qui se sont soldées par des échecs cuisants pour leurs promoteurs. Le Congrès national ittihadi (CNI) et les camarades de Mohamed Sassi, actuel n°2 du PSU, n’ont pu s’imposer ni au parlement ni dans les collectivités locales. L’USFP, même déplumée de certains de ses cadres a pu remonter la pente grâce notamment au charisme de ses chefs historiques, Abderrahman El Youssoufi et Mohamed El Yazghi, qui avaient réussi à stopper l’hémorragie.

Mais avec à sa tête Driss Lachgar, le parti de la Rose réussira-t-il à résister au départ annoncé de milliers d’USFPeistes vers la nouvelle formation ?

normal
Auteur : paysan81
Date : le 18 février 2015 à 19h41
Il y a vraiment des gens qui vote pour se lachgaer??

Je veux dire de leur plein gré ??
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