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Grand Angle

Canada : Un imam d'origine marocaine au cœur d'une controverse

Hamza Chaoui, un imam d’origine marocaine est au cœur d’une polémique au Canada après des propos jugés sexistes et homophobes. Chaoui avait estimé que l’islam est incompatible avec la démocratie, notamment parce que cette dernière peut mener à l'élection de représentants homosexuels ou athées.

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Temps de lecture: 3'

La polémique enfle au Canada après les déclarations d’un imam d’origine marocaine sur l’islam et la démocratie. Hamza Chaoui avait estimé que l’islam est incompatible avec la démocratie, car ce système permet notamment d’élire des représentants homosexuels ou athées. Des propos homophobes qui font que l’imam est depuis quelques jours l'une des cibles de la presse.

En plus de ces propos, cet ancien étudiant en génie électrique à l'Université Laval s’est distingué pour ses déclarations sur les femmes. Il estime que ces dernières doivent avoir un tuteur et pense aussi que la musique doit être proscrite. Hamza, qui est suivi par plusieurs adeptes sur sa page Facebook, entend ouvrir un centre communautaire islamique en mars prochain (le centre «Ashababe») pour prêcher les vertus de l'islam auprès des jeunes Montréalais.

Expulsé d’un centre communautaire à Anjou

Malheureusement pour l'imam, son projet se heure déjà à plusieurs oppositions, car il est accusé d’être un «intégriste» et de tenir des «discours dangereux» dans une société de droits. Il a même été expulsé d'un centre communautaire pour ses propos «à la limite de la radicalisation», confie à LaPresse.ca un représentant de la communauté musulmane d'Anjou, ce qu'a nié l'imam. La ministre de la Sécurité publique et députée d'Anjou-Louis-Riel, Lise Thériault, a également confirmé cette expulsion, car Hamza Chaoui est «vraiment radical, vraiment à l'extrême». «Ils trouvaient que ses propos étaient inacceptables et ils ne les approuvaient pas», a précisé à la même source Lise Thériault.

Pour le représentant de la communuaté musulmane d'Anjou, qui s'est exprimé en gardant l'anonymat, «tout dérapage, ça ne nous intéresse pas, parce que ça se retourne contre notre communauté. Notre objectif est de protéger nos enfants et la communauté». Pour sa part, la ministre de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion, Kathleen Weil, a estimé que Hamza Chaoui tient des propos «dangereux» qui n'ont pas leur place dans une société de droit comme le Québec. La ministre estime toutefois que le gouvernement n'a pas le pouvoir de l'empêcher d'ouvrir un centre communautaire islamique destiné aux jeunes.

«Pas de tribune» pour radicaliser les jeunes 

Du côté de la mairie de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve (l'arrondissement en question), on a déjà tranché. «Des informations obtenues auprès des différents organismes responsables de l'application de la loi m'ont convaincu qu'il est de mon devoir de ne poser aucun geste de nature administrative qui aurait pour conséquence d'offrir une tribune à l'imam Hamza Chaoui», a dit à LaPresse.ca Real Ménard, le maire de l'arrondissement. Mieux, l'élu de Montréal, Denis Coderre, estime que Hamza pourrait faire naître des tensions sociales. «Nous avons affaire aujourd'hui à un agent de radicalisation. Nous avons affaire à un fomenteur de tensions sociales», a-t-il expliqué. 

Julius Grey, avocat spécialisé dans les questions de libertés individuelles a estimé sur Radio Canada que la décision de la ville (d’interdire l’ouverture d’un centre communautaire à Hamza) pourrait être sujette à contestation devant la cour. Si le zonage du terrain où devait se retrouver le centre communautaire est adéquat, Hamza a tout à fait le droit d'obtenir un certificat d'occupation. Selon lui, la ville ne doit pas lui refuser l'octroi de certificat seulement dans le but de prohiber l'expression d'une opinion. 

Par ailleurs, l'université où a étudié l'imam se refuse tout commentaire. Elle a estimé qu'elle n'est pas en mesure de fournir des détails personnels sur un étudiant, selon le Journaldemontréal. Mais l'établissement va désormais demander à l’Association étudiante musulmane de l’Université Laval (AEMUL) que «celle-ci obtienne l’autorisation de l’institution avant la venue d’un conférencier ou leader spirituel.»

Hamza Chaoui répond aux maires Ménard et Coderre

Le principal concerné a, lui, réagi ce mardi sur sa page Facebook après les différents articles parus dans la presse afin d’éteindre tout polémique. « Je réfute catégoriquement les allégations des maires Ménard et Coderre, dit-il dans un communiqué. Je ne suis pas « un agent de radicalisation ». Je n’ai jamais appelé à la haine ou à la violence contre un groupe identifié dans mes prêches ou dans mes cours », explique-t-il.

L’imam dit n’avoir jamais encouragé la haine ou la violence et estime avoir été « cité hors contexte ». «… ce que je prêche est fondé sur le Coran et les écrits prophétiques, est suivi par la majorité des musulmans sunnites et se rapproche des fondements des traditions chrétiennes et juives », a-t-il ajouté. Il songe même à poursuivre les maires Ménard et Coderre. 

la je ne suis...
Auteur : samquebec
Date : le 05 février 2015 à 15h34
pas d accord avec toi...les dernieres statistques canadiennes montrent que au contraire la pratique de la religion musulmane n influence pas les jeunes..a l oppose les resultats scolaires sont les meilleures de l academie..
la religion semble apparement etre un facteur d emancipation a l ecole...maintenant ses positions contre les homosexuels n engage que lui...de toute facon fait un referendum sur la question dans les pays ocvidentaux..tu seras surpris du resultat...c est un probleme social et non religieux...
exacte
Auteur : ahmed 3
Date : le 04 février 2015 à 14h51
Malheureusement nos jeunes sont d'une naïveté incroyable, et ces barbus attirent beaucoup de monde et ca me fait peur.
Oui
Auteur : Ibn Ziyad
Date : le 04 février 2015 à 00h37
Le mot "bled" est péjoratif.

Ces barbus sont la plaie du monde musulman donc il faut les combattre au Maghreb.Ils ont déjà tué 200 000 personnes en Algérie et détruisent la Libye.
y'as rien de mal :)
Auteur : CLYYY
Date : le 04 février 2015 à 00h10
il veut dire par bled le douar le petit village reculé c'est une expression , et bled signifie le pays
ce sont des malades ......
Auteur : hassan0123
Date : le 04 février 2015 à 00h01
" bled " n'est pas une insulte! essaie de traduire ce mot!
au lieu de t'arrêter au mot tu passe à côté du fond du sujet!
Ces barbus, si la vie occidentale ne leur plait pas ils n'ont qu'à retourner " chez eux" dans un pays musulman manger halal, entendre aladan, vivre comme il faut sa foi, pas en occident au milieu de la viande de porc, entre les bouteilles d'alcool devant les affiches de femmes dénudés etc.....
Ces barbus profitent bien de la démocratie pour cracher leur venin et endoctriner des milliers de naifs
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