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Grand Angle

La bancarisation des jeunes, nouveau challenge des banques marocaines

5 millions de Marocains ont entre 18 et 25 ans. Seulement 20% de cette population est bancarisé. C'est par ces indicateurs que Rédouane Najm-Eddine, président du directoire de Barid Bank a dressé le tableau lors de la présentation du nouveau produit de la banque postale pour cette cible : Tawfir Al Ghad.

Publié
Rédouane Najm-Eddine et Aïda Ksikes de Barid Bank / Ph. Yabiladi.com
Temps de lecture: 2'

Dans la course à l'élargissement de la bancarisation au Maroc (de 34% à 53% en l'espace de 3 ans), Barid Bank a, selon son dirigeant, joué un rôle majeur grâce notamment à son réseau d'agences dense hérité de l'implantation historique des bureaux de poste. M. Najm-Eddine cite pour preuve un total de 6,5 millions de comptes aujourd'hui ouverts au sein du réseau de la banque postale, et 525 000 nouveaux comptes rien que pour l'année 2014.

Alors la jeunesse, nouveau levier pour la croissance de ce taux de bancarisation ? C'est la tendance qui semble se dessiner depuis quelques mois. Avant Barid Bank, BMCE, SGMB ou Crédit du Maroc ont lancé des offres spéciales pour ce segment de clientèle. Pour Barid Bank, l'atout différenciant tient sur trois points principaux :

- la gratuité des frais de tenue de compte et de la carte de retrait,

- animation du compte avec un minimum de dépôt de 50 dirhams par mois récompensée par une tombola,

- accompagnement du client dans l'éducation financière et la gestion de son argent par le biais d'une application mobile dédiée.

Partenariat avec Silatech, une fondation qatarie

La banque postale se veut donc "accessible pour tous les Marocains conformément à son rôle de banque citoyenne" nous confie Rédouane Najm-Eddine. Mais il ajoute que "les besoins des jeunes ont des particularités auxquelles il faut prêter attention". Pour cela, Barid Bank s'est associée Silatech, une fondation qatarie créée en 2008 par Cheikha Moza. Une étude des besoins par le biais de focus group ainsi que l'expérience de Silatech dans le monde arabe sur le segment des jeunes, ont permis ainsi de dessiner les contours de l'offre Tawfir Al Ghad. 

Si la première étape consiste à bancariser une majorité de ce segment jeune et de les accompagner de manière pédagogique danss la gestion de leur argent, Silatech et Barid Bank ne veulent pas restreindre leur collaboration à la seule collecte d'épargne. La création d'entreprise et plus largement le financement des projets d'avenir au sens large, font partie des ambitions des deux opérateurs. 

D'abord
Auteur : Ibn Ziyad
Date : le 28 janvier 2015 à 18h22
Il faut donner une bonne instruction une bonne formation et un travail à la jeunesse marocaine pour pouvoir les bancariser.
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