Menu

Grand Angle

Plus que 8 millions d'analphabètes au Maroc ?

Le Maroc a célébré le 8 septembre à l'instar du reste du monde, la Journée internationale de l'alphabétisation avec comme slogan «alphabétisation et autonomisation des femmes», ces dernières étant les plus touchées par le fléau. Au Maroc, les efforts consentis par tous les acteurs de l’Education ont permis de faire baisser le taux d’analphabétisme. Des efforts qui méritent d’être soutenus par tous les partenaires, comme vient de le faire l’Union européenne (UE).

Publié
Source: aufaitmaroc.com
Temps de lecture: 2'

Un rapport de l’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation la science et la culture (UNESCO), publié en 2009 en Tunisie, indiquait qu’il y avait 70 millions d’analphabètes adultes dans les pays arabes, sur une population estimée à 320 millions d’habitants. D’après la même source, le fléau touchait surtout les pays à forte densité démographie comme le Maroc, l’Egypte et le Soudan.

Pourtant, un travail énorme est accompli depuis de nombreuses années pour diminuer le taux d’analphabétisme. A titre d’exemple, le pourcentage de femmes analphabètes – qui sont les plus nombreuses –  est passé de 96% à 50,8% au Maroc, entre 1960 et 2009, annonçait en mars dernier, le Haut Commissariat au Plan (HCP). Le ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique a annoncé mercredi que les «les efforts déployés par l'Etat en matière d'alphabétisation, ont permis de réduire le taux d'analphabétisme de 43% en 2004 à environ 30% en 2010». Le Maroc compte actuellement «huit millions d'analphabètes» sur une population de plus de 31 millions de personnes.

Si cette diminution du nombre d’analphabètes au Maroc est à saluer, elle ne doit cependant pas faire oublier l’objectif fixé initialement, qui était de réduire le taux d'analphabétisme à moins de 20% en 2010 et l'éradiquer complètement en 2015.

Pour soutenir les efforts marocains, l’UE a décidé d'augmenter de 10 millions d'euros son aide à la stratégie marocaine d'alphabétisation, un programme quinquennal d'alphabétisation (2008-2013). Ce nouvel appui financier vient s'ajouter aux 17 millions d'euros alloués sous forme de don, par l'UE dans le cadre du nouvel instrument européen de voisinage en faveur du secteur de l'éducation.

«Le Maroc a fait de grands progrès ces dernières années dans la lutte contre l’analphabétisme mais les efforts doivent être maintenus», a déclaré Eneko Landaburu, chef de la délégation de l'UE à Rabat, au cours de la signature de l’avenant à la convention financière, le 8 septembre.

Selon le ministre de l’Education nationale, cité par l’AFP, l’Agence nationale de lutte contre l'analphabétisme qui a récemment vu le jour, et son département travailleront ensemble pour instaurer un «partenariat renforcé pour éradiquer ce problème dans les prochaines années».

Plus que ??
Auteur : hind88
Date : le 13 septembre 2010 à 17h55
Encore 8 millions d'analphabètes aurait été un titre plus adéquat.
La mesure au Maroc on ne connait pas, soit l'autosatisfaction outrancière soit le dénigrement réflexe.
Tolérence
Auteur : naimo slaoui
Date : le 12 septembre 2010 à 11h04
Lutte contre l'analphebètisme et instauration d'un système éducatif performant peuvent conduire sans aucun doute à la tolérence, ce qui me semble, de mon point de vue, une cible impérative à atteindre.
Nous aurons alors un Maroc démocratique avec des institutions que quasiment plus personne ne conteste.
Alphabétisation
Auteur : encadrant
Date : le 12 septembre 2010 à 00h02
problème. Comment peut-on attendre des résultats satisfaisants dans un système éducatif avec des classes surchargées, des enseignants démotivés et marginalisés, des programmes absurdes et des réformes bidon. C'est là la vraie source de l'analphabétisme, du chômage, de la médiocrité et de tous les problèmes. actuellement tout le monde est convaincu que pour tout développement, il faut investir dans les ressources humaines. Sans cela tout est illusion et plâtrage inutiles à long terme.
Alphabétisation
Auteur : Parisio
Date : le 11 septembre 2010 à 21h42
Pourquoi ne pas prendre exemple sur La Corée du Sud dont voici un article traduit de l'anglais sur google.
http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/education/4240668.stm

succès de l'éducation en Corée du Sud
élèves coréens sont vole haut dans le classement de l'éducation internationale
Les jeunes de la Corée du Sud la main-d'œuvre sont plus susceptibles d'avoir atteint un enseignement secondaire supérieur que partout ailleurs dans le monde développé. Ils sont aussi parmi les plus susceptibles d'avoir un diplôme universitaire, montre un rapport annuel d'éducation de l'OCDE. Le pays asiatique a investi massivement dans l'éducation comme un élément central de son avenir économique. Dans les années 1960, la Corée du Sud avait une richesse nationale au niveau de l'Afghanistan, affirme l'OCDE. Mais l'accent du pays sur l'éducation a vu ses jeunes aillent de l'avant la réussite scolaire des autres pays industrialisés, y compris le Royaume-Uni. Top classement La publication annuelle de la comparaison des systèmes éducatifs produits par theOECD - l'Organisation de coopération et de développement - révèle l'étendue des progrès Corée du Sud. Statistiques de l'OCDE Voir comment les différents pays de comparer sur quelques chiffres clés. En un clin d'oeil
Il est désormais la première place en termes de proportion des jeunes qui ont terminé un cycle de l'enseignement secondaire - la tête d'un petit groupe de pays, y compris la Norvège et le Japon, où plus de 90% des élèves atteignent ce niveau. Ces chiffres sont à comparer deux générations - celles qui sont actuellement dans le groupe des 25 à 34 ans et ceux âgés de 45 à 54. Dans le groupe des plus âgés, la Corée du Sud a été bien en deçà de pays d'Europe occidentale tels que le Royaume-Uni. Mais, dans le groupe plus jeune, il a maintenant la plus grande réalisation dans le monde, avec 97%, pour atteindre ce niveau. Pour ce groupe plus jeune, ayant quitté l'école dans le début des années 1990, le Royaume-Uni a poussé en hausse de 64% à 71% pour atteindre le niveau, mais a été dépassé à être mis dans la moitié inférieure de la table des membres de l'OCDE. En termes de proportion de la population entrant dans l'enseignement supérieur, il ya eu un bond similaire à la hausse par les Sud-Coréens. Parmi les plus âgés du groupe, la Corée était l'un des plus bas niveaux de participation aux études universitaires - mais dans le groupe plus jeune, il est maintenant au troisième rang, derrière le Canada et le Japon. Des chiffres plus récents dans le rapport montrent que, depuis les années 1990, il a été un lecteur à la hausse dans ces rester sur les chiffres entre les pays industrialisés - avec l'Allemagne, l'Irlande, la Grèce et la Suisse se joindre à ce groupe dont au moins 90% des élèves achèvent l'enseignement secondaire supérieur . Les niveaux de dépenses Le succès de Corée du Sud est également reflété dans les résultats des tests. Les comparaisons internationales de compétences mathématiques chez les adolescents placés en Corée du Sud à la deuxième place derrière la Finlande. Un porte-parole de l'ambassade sud-coréenne à Londres a déclaré qu'il y avait une grande valeur attachée à l'éducation dans le pays - et qu'il était considéré comme la voie de la réussite individuelle et nationale. D'être un pays qui a connu beaucoup de difficultés, il a déclaré que les Sud-Coréens avaient investi dans l'éducation comme un moyen vers le progrès économique - et que le pays a reconnu l'importance de développer des compétences dans les nouvelles technologies. En ce qui concerne la part de la richesse nationale a investi dans l'éducation, du primaire jusqu'à l'enseignement supérieur, les plus gros acheteurs ont été la Suisse, les États-Unis et la Norvège. Dans l'enseignement supérieur, y compris le financement de la recherche, le plus gros budgets ont été aux États-Unis, la Suisse et le Danemark. Et une mesure distincte de «dépenses cumulatives», reflétant des cursus plus long dans certains pays, ont montré des niveaux élevés de financement en Suède et en Autriche. Au niveau de l'école, à la fois primaire et secondaire, le rapport de l'OCDE montre que le Luxembourg avait le plus haut niveau de dépenses par élève, suivi dans les deux cas par les États-Unis et la Suisse. Pour les élèves d'âge préscolaire, âgés de trois et quatre, le Royaume-Uni a le plus haut niveau de financement. Le rapport de l'OCDE précise également que l'augmentation des dépenses ne doit pas nécessairement se convertir à des résultats plus élevés - et que certains systèmes d'éducation sont plus efficaces. Corée du Sud consacre environ la moitié du montant sur les élèves que les États-Unis, mais ses performances en maths est beaucoup plus élevé. Finlande, le pays les plus performants en maths, en 2003, consacre beaucoup moins que l'Italie, qui était presque pire performants.
Il est amplement prouvé que l’éducation sur une grande échelle va de pair avec une large palette d’indicateurs de bien-être, incluant une productivité et une compétitivité nationales accrues ainsi que le progrès social et politique. La Corée du Sud, la Malaisie, le Mexique, pour ne citer qu’eux, en sont un exemple. Ce qui est plus important encore, l’éducation est un droit humain fondamental qui libère l’esprit des chaînes de l’ignorance.
Un fort engagement politique est la pierre angulaire du succès pour promouvoir l’utilisation efficiente des ressources, apporter un appui soutenu à des politiques difficiles et quelquefois contestées et mettre sur pied les capacités institutionnelles nécessaires. La politique éducative est la plus efficiente quand elle est développée dans le contexte d’un cadre global de politique sectorielle
– il ne suffit pas d’avoir accès à l’école. Il faut que d’autres conditions essentielles soient remplies: des enseignants engagés et bien formés, des salaires et des ressources pédagogiques assurés et un environnement global favorable à l’apprentissage.
Plus que 8 millions d'analphabètes au Maroc ?
Auteur : encadrant
Date : le 11 septembre 2010 à 16h10
D'abord les chiffres officiels, comme l'a montré l'expérience, demeurent loin de la réalité: l'arrière pays avec ces milliers de femmes qui ne savent ni lire ni écrire est un phénomène spectaculaire.
Le ses du terme a, depuis des décennies, fort évolué: on ne se contente plus du simple déchiffrage pour affirmer qu'une personne est analphabète.
Par ailleurs on parle actuellement d'un analphabétisme fonctionnel qui exige la mise en pratiques de ses connaissance; an Maroc le nombre d'accidents est significatif à ce sujet. Il faut se méfier de fausses évidences.
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com