Des hakers marocains, appelés «Hawks Moroccan Sahara», annonce avoir découvert la véritable identité de «Chris Coleman», l'auteur des révélations de documents confidentiels du ministère des Affaires étrangères et de la DGED. Ils avancent qu’il s’agit d’un ressortissant algérien qui travaillerait pour le compte du DRS, le département du Renseignement et de la Sécurité en Algérie. Il serait même un «agent expérimenté», selon le communiqué de HMS qui publie son identité complète et même sa photo.
L'individu en question n’aurait pas un lieu de résidence fixe, ses déplacements à l’intérieur des pays de l’Union européenne serait, à en croire la même source, fréquents afin d'éviter de laisser de traces pouvant conduire les services secrets marocains à le repérer. Sur le texte annonçant la nouvelle, ils citent quelques noms de cadres de l’administration algérienne, présentés comme les probables contacts de Chris Coleman.
Une riposte de la DGED au DRS ?
Sur leur page Facebook, ils affirment même détenir suffisamment de preuves démontrant ce qu’ils avancent. Néanmoins, ils ne les présentent pas au grand public, soulignant qu’ils préfèrent les remettre aux autorités marocaines compétentes, probablement la DGED. L’attaque présumée du compte de l’auteur se serait produite le lundi 15 décembre soit vingt-quatre heures avant que Twitter n’ait procédé à sa suspension. Un timing qui n’est pas sans susciter quelques interrogations.
Ces hackers marocains tiennent également à se présenter comme «patriotes» ayant décidé de «riposter aux attaques que subit le Maroc sur internet sous le nom de Hawks Marrocan Sahara». Sur leur page, inscrite sur Facebook le 16 février 2014, ils ont récemment publié des documents du Polisario sur les aides internationales et sa relation avec l’Espagne ou avec des ONG de droits de l’Homme.
Sur la page Facebook de «Coleman», des internautes lui demandent, ce matin, de décliner sa véritable identité et de réagir aux allégations de «Hawks Moroccan Sahara» alors que d’autres regrettent qu’il n’ait pas révélé tout ce qu’il affirmait détenir comme documents. Pour le moment, aucune réponse de la part de l’intéressé. Un silence qu’observent également depuis hier certains sites proches du Polisario qui d'habitude relayaient et commentaient tout ce que Chris Coleman, publiait sur Twitter.