L’Union Européenne se réjouit des avancées du Maroc en matière de droits l’Homme. En effet, l’ambassadeur de l’UE au Maroc, Ruper Joy, a salué la décision du royaume de déposer des instruments de ratification du Protocole facultatif se rapportant à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradant auprès du Secrétariat général des Nations Unies, le 24 novembre dernier.
L'entrée en vigueur de ce Protocole le 24 décembre prochain impliquera la mise en place d'un mécanisme de protection contre la torture qui soit doté du droit d'accéder sans préavis aux centres de privation de liberté, a affirmé Rupert Joy dans un communiqué parvenu à Yabiladi. L’ambassadeur de l’UE au Maroc a également indiqué que «cette initiative témoigne des efforts poursuivis par le Maroc et de son engagement fort en faveur du renforcement et de la consolidation de la démocratie, des libertés fondamentales et des droits de l'homme.»
L’UE réaffirme son engagement pour la réforme de la justice et de la politique migratoire
Pour mettre en exergue son soutien à l'amélioration du respect des droits de l'homme au Maroc, l’UE prend part au Forum mondial des droits de l'homme qui se tient du 27 au 30 novembre à Marrakech. Cet événement, organisé pour la première fois au Maroc et qui en est à sa deuxième édition, a vu la présence du représentant spécial de l’UE pour les droits de l’Homme, Stavros Lambrinidis, de la présidente de la sous-commission «Droits de l’Homme» au Parlement européen, Elena Valenciano, ainsi que du Co-président de la Commission parlementaire mixte UE-Maroc, Pier-Antonio Panzeri.
Dans un communiqué, l’UE a rappelé que la promotion de la bonne gouvernance et des droits de l'homme est au cœur du dialogue politique entre l'UE et le Maroc, et un domaine prioritaire de la coopération technique et financière de l'UE. L’union cite ainsi en exemple l’appui au plan gouvernemental pour l'égalité qui bénéficie d’une enveloppe de 45 millions euros. Elle a aussi réaffirmé son engagement à soutenir la réforme de la justice ainsi que la nouvelle politique migratoire du Maroc.