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Grand Angle

Melilla : Décryptage de la crise Maroc - Espagne

A quand la fin de la crise maroco-espagnole de ces dernières semaines ? Difficile de répondre à cette question, surtout après la lecture d’un article de Pedro Canales, journaliste espagnol du portail www.elimparcial.es. Selon le journaliste connu au Maroc pour avoir été correspondant d’El Pais, le Royaume a profité de la crise inattendue, survenue après les événements au poste frontalier de Melilla, pour mettre la pression sur l'Espagne, afin qu’elle «assume ses responsabilités dans la décolonisation inachevée du Sahara».

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Les relations diplomatiques entre Marocains et Espagnols n’ont jamais été aussi dégradées depuis la crise autour de l’ilot Leila en 2002. Les incidents ayant lieu à la frontière de Melilla au cours desquels des citoyens marocains ont été maltraités par des gardes espagnols seraient la cause principale.

Sahara d’abord…

A la suite de ces événements, de nombreuses protestations marocaines ont été adressées au voisin du Nord, dans lesquelles l’expression «ville occupée» revenait très souvent. On pensait alors que les Marocains faisaient pression sur les Ibères pour récupérer les présides de Melilla et Sebta. Il est vrai que la récupération de Melilla et Sebta fait parti de l’agenda marocaine, mais à en croire Pedro Canales, cette vision serait secondaire à celle du Sahara.

Ainsi, d’après El Imparcial, le Maroc a opté depuis quelques semaines, par la «diplomatie de tension» dans l’objectif d’obliger l'Espagne à «assumer ses responsabilités dans la décolonisation inachevée du Sahara». Il a illustré ses propos par une phrase de feu Driss Basri, ancien ministre de l’Intérieur, qui avait déclaré que «la solution au conflit du Sahara est en Espagne». Des sources anonymes marocaines citées par El Imparcial ont affirmé que «le gouvernement espagnol n'a jamais voulu accepter de faire face à ses responsabilités et mettre en lumière la véritable histoire de la colonisation et de décolonisation du Sahara». Selon ces dernières, le pays de Zapatero disposerait de suffisamment de documents historiques, civils et militaires, attestant de manière fiable, les relations existantes entre les tribus sahariennes et le sultan du Maroc, enjeu primordial dans le conflit du Sahara.

L'Espagne ou la politique de l’autruche

Contrairement à la France qui soutient de plus en plus ouvertement l’autonomie sous souveraineté marocaine, l’Espagne de José Luis Zapatero se garde bien d’afficher une position politique claire. Et cette position de neutralité du gouvernement espagnol dans le différend du Sahara aurait fini par agacer le Maroc. Pire ! L’Espagne a fait part de sa réticence concernant la nomination de l'ambassadeur du Maroc, Ahmedou Ould Souilem, un ancien du Polisario. Tout ceci fait que le Maroc souhaite ne plus être considéré seulement par l'Espagne comme un débouché économique.

Les excuses du côté des Ibères seraient entre autres, que l’exécutif ne peut imposer sa vision sur la société civile, ni aux associations de soutien à l’indépendance. D’ailleurs, il y a lieu de rappeler que la société civile espagnole est hostile en partie au Maroc, du fait des revendications de Melilla et Sebta, mais aussi sur la tenue de la Marche verte, sans parler de la cuisante défaite espagnole lors de la guerre du Rif, ou encore de l'occupation musulmane en Andalousie.

Si l’Etat espagnol se garde bien de fuir sa responsabilité sur le Sahara, craignant des pressions sociales, le Maroc n’a pas trouvé meilleur réponse que de laisser agir sa société civile exprimer son ras-le-bol contre l’occupation de Melilla et Sebta. Et ce ne sont pas les indignations de la presse ibérique contre le fait que les autorités marocaines n’ont pas empêché le blocus de la frontière de Melilla, étendu à celle de Sebta, qui changera quelque chose. Le Royaume du Maroc  a donc usé du climat actuel, pour sommer l’ex-puissance coloniale d’assumer sa part de responsabilité concernant la décolonisation non assumée du Sahara occidental.

Crise hispano-marocaine
Auteur : ichiadmia
Date : le 18 août 2010 à 18h20
Tot ou tards ils partiront, et feu Hassan II, le genie du siecle dernier, avait deja montre comment ca va arriver en 1986: " Notre Marche pour la liberation de Sebta et Melilla est d'une autre nature, celle du dialogue, de la persuasion... et de la patience." Nous on est bien chez nous a Sebta et Melilla et donc nous avons notre patience, eux leur statut est differrent ils savent qu'ils doivent un jour partir.
Mritch : C’est la réponse du berger à la bergère !
Auteur : MISS-MASS
Date : le 18 août 2010 à 14h21
El ex presidente del Gobierno José María Aznar ha viajado hoy a Melilla, en medio de la tensión entre España y Marruecos, para entrevistarse con el presidente de la ciudad autónoma Juan José Imbroda y para apoyar a los melillenses y a las Fuerzas y Cuerpos de Seguridad del Estado...Aznar visita la frontera de Melilla en plena tensión con Marruecos… Un baño popular para Aznar en Melilla, aclamado por decenas de personas en su visita a la ciudad. Los marroquíes interpretan su viaje en la jornada de bloqueo comercial como una provocación… / …


Ah, tu m’as fait ça ? Eh bien moi, je te fais ça. S’ils veulent rendre les relations plus difficiles en montant les enchères ? Eh bien si c’est cela que le Makhzen cherche, alors nous allons spéculer avec eux mais à notre façon. Ça leur apprendra !

J-M. Aznar n’est pas n’importe qui ! C’est lui qui a ridiculisé le Makhzen sur l’île Toura [ Leïla, Perejil ] !
Melliliya...
Auteur : EL BAKI Mohamed
Date : le 18 août 2010 à 12h38
Ceute (Seba) et Melliiya,se sont bien des territoire géographiquement au Maroc et non sur le territoire espagnol... Alors la logique...
Ces deux villes sont annexées depuis des années,ells doivent revenir au MAROC.
L'Espagne elle si elle veut retrouver son intgrité territoriale elle n'a qu'a réclamer Gibratlar ouccupée par le Royaume Uni...
Fini le temps des colonisations et desterritoires occupés.Fini le néo-colonialisme.
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