Après quatre jours de fortes précipitations, le bilan encore provisoire des pertes humains est lourd. Les estimations du ministère de l’Intérieur font état de 17 décès. La journée du 23 novembre a été tragique dans la province de Guelmim. Et pour cause, 13 de ses habitants ont trouvé la mort, dans les crues de l’oued Tamassourt.
Le nombre des personnes portées disparues est, également, assez important. Les services du département de Mohamed Hassad avancent le chiffre de 18 dont 15, toujours, à Guelmim. Un média dans la région a déjà publié leurs noms. Parmi elles, figurent huit membres de la même famille qui se trouvaient à bord d’un véhicule utilitaire. Le chauffeur est aussi sur la liste.
A Guelmim, des triporteurs prennent part aux opérations de sauvetage
La même source rapporte que les opérations de secours se font avec les moyens du bord. Faute de moyens, des triporteurs participent à la recherche des possibles survivants ou des corps des victimes. Les reportages diffusés lors des JT de la soirée d’Al Oula et 2M corroborent ces informations, avec à Guelmim, les images de jeunes au milieu des eaux s’accrochant à une corde pour échapper à la mort.
En revanche, l’Intérieur souligne dans un communiqué, que «les interventions terrestres et aériennes effectuées en temps opportun par les équipes de secours ont permis le sauvetage de 200 personnes en situation de danger, dont 40 ont été secourues par les hélicoptères déployés par les FAR et la gendarmerie royale». Un déploiement effectué, notamment, au Sahara.
La province a connu sur ces quatre derniers jours des pluies inhabituelles en automne, contraignant plusieurs chauffeurs de véhicules et de camions à attendre pendant vingt-quatre heures que les services de secours les dégagent des eaux. Des opérations qui se poursuivent encore.