Partout où il passe, il laisse des traces. Adel Taarabt a une réputation que beaucoup d’entraineurs ne veulent pas entendre d’un footballeur de haut niveau. Malgré son talent, sa carrière n’a jamais vraiment décollé comme prévu. Aujourd’hui, l’un des anciens dirigeants au Milan AC, club où il a passé une demi-saison, dresse un portrait pas vraiment reluisant du joueur.
Selon Fulvio Collovati, ancien international italien qui a notamment disputé la Coupe du Monde 1982, l’équipe milanaise aurait conservé l’international marocain s’il n’était pas aussi accroc à l’alcool. «Je prends l'entière responsabilité de ce que je dis, Taarabt a l’habitude de boire, c’est pourquoi le Milan ne l’a pas racheté en mai (après la fin de son prêt)», a-t-il expliqué lors d’une émission sur la chaîne Canale 24 relayée par Milanlive.it. D’après Collovati, Naples aurait même voulu recruter Taarabt, mais il l’a déconseillé au club napolitain.
Taarabt et les fresques, une histoire de longue date
Collovati vient ainsi de rajouter une nouvelle affaire dans la liste des frasques du footballeur. Ce dernier avait été déjà vu en compagnie de son compatriote Marouane Chamakh en train de fumer de la chicha après une rencontre entre Arsenal et les QPR. Autant dire que cette nouvelle histoire d’alcool risque encore de ternir sa réputation. Son club QPR l’avait également sanctionné d’une amende de 70.000 euros pour son manque de ponctualité et son indiscipline.
Enième écart de conduite du Lion de l’Atlas, ses prises de becs avec deux anciens entraîneurs de l’équipe nationale : Eric Gerets et Rachid Taoussi. Taarabt avait décliné l’offre de Taoussi de revenir en sélection après un match contre l’Algérie à l’issue duquel il avait annoncé sa retraite internationale. Dernièrement, il avait fait la Une des journaux anglais pour ses échanges par médias interposés avec son entraineur aux QPR, Harry Redknapp.
Aujourd’hui, le joueur semble avoir perdu plusieurs années de sa carrière à cause de ses écarts de conduite. Pourtant, son talent a été maintes fois reconnu par tous les techniciens qui l’ont eu sous leurs ordres. Seulement, Taarabt qui prétend être le Balotelli marocain doit revoir sa copie pour ne pas connaître le même sort que l’Italien aujourd’hui loin de son niveau.