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Grand Angle

La alya de l'arganier du Maroc vers Israël ?

Plante aux vertus multiples, et particularité (voire exclusivité) de la région du Souss, l'arganier aurait récemment fait une adaptation réussie dans le désert du Néguev, en Israël. Effet d'annonce ou coup de bluff? Dans l'un ou l'autre cas, quelles perspectives pour l'arganier marocain?

Publié
L'arganier, exclusivité marocaine... jusqu'à quand?
Temps de lecture: 3'

D'après un article paru sur le site « The Jew & The Carrot» (J&C), Orly et Yoni Sharir, deux fermiers dans le Néguev, en Israël, auraient réussi à adapter l'arganier, plante typiquement marocaine, au milieu désertique du Néguev. Ces paysans, spécialisés dans la culture des épices et l'élevage de chameaux, seraient aujourd'hui les heureux propriétaires de 110 pieds d'arganiers.

L'idée leur vient alors qu'ils entendent parler d'un chercheur expérimentant cette plante dans une exploitation agricole voisine. Leur intérêt se fait de plus en plus grand lorsqu'ils apprennent les vertus de cette plante, mais surtout qu'elle n'a pas besoin de beaucoup d'eau pour survivre.

Le couple de fermiers serait tombé sous le charme des vertus culinaires, thérapeutiques, cosmétiques, mais aussi écologiques de l'arganier, et aurait décidé d'en entreprendre la culture. L'arbre aurait réussi son adaptation dans le Néguev, qui, semble-t-il, aurait réussi à réunir les conditions propices à son épanouissement.

Les Sharir, semble-t-il,  auraient ainsi réussi là où plusieurs avant eux ont échoué. En effet, ce n'est pas la première tentative de transplantation de l'arganier en Israël. Les précédentes s'étaient soldées par des échecs, malgré des manipulations génétiques très poussées.

A cause de ses nombreuses vertus, on aurait également  tenté d'introduire l'arganier dans d'autres pays d'Europe et d'Amérique. Un succès -relatif- aurait été enregistré au Mexique et en Californie (Etats-Unis), où des arbres ont pu pousser, mais avaient la particularité d'être stériles. En d'autres termes, il était impossible d'obtenir la précieuse huile d'argan à partir de ces arbres, vu qu'ils ne produisaient pas de fruits.

Une difficulté qui, toujours selon l'article de J&C, n'a pas été rencontrée par les Sharir dont les arbres ont pu avoir des fruits. Les fermiers ont même pu en extraire l'huile selon un procédé assez proche de celui utilisé par les productrices marocaines: les graines obtenues de fruits sont concassées, puis torréfiées, et ensuite moulues pour en obtenir le précieux liquide. Leur production, écoulée par petites quantités, se vendrait très chère. Aucune information n'a cependant été donnée sur les prix de cette huile made in Israël.

Effet d'annonce ou coup de bluff?

Il faut se rappeler que l'arganier est décrit comme une plante endémique du Maroc, ce qui implique qu'il ne pousse que sur nos terres. Et encore! Cette plante ne se trouve pas partout! La région du Souss est la principale réserve de cette plante, même si des arganiers auraient été découverts dans le Rif il y a quelques années.

Le Maroc, semble donc le seul milieu propice à la pérennisation de l'espèce. Même s'il est peu exigeant en eau et qu'il est capable de résister dans les milieux arides, l'arganier aurait-il pu trouver un nouveau berceau dans le Néguev? Il est vrai que le désert israëlien offre à peu près des conditions naturelles similaires à la région du Souss.

Mais si effectivement le Néguev offrait un habitat propice pour l'arganier, Israël pourrait devenir producteur d'huile d'argan, ce qui ferait planer une menace pour les coopératives féminines de la région du Souss, qui sont les principales productrices au niveau national. Elles pourraient ainsi voir le cours de cette précieuse huile diminuer du fait de la concurrence. Ceci serait un gros coup pour ces femmes, vu les conditions de production : l'obtention d'un litre demanderait en moyenne une journée de travail.

Le passage de la production, du niveau artisanal actuel à un niveau industriel, permettrait peut être de faire face à l'éventuelle concurrence israélienne, mais n'aurait pas que de effets positifs : l'activité des coopératives serait plus que jamais menacée, et par la concurrence extérieure, et par celle des industries locales. Sacré casse-tête en perspective...

Valoriser l'arganier mère!
Auteur : Chti'sem
Date : le 16 août 2010 à 11h57
@ ben-sm : Cela ne prouve pas que c'est du bluff, peut être qu'ils ont attendu les 10 ans pour la floraison de l'arbre et l'obtention du fruit avant de crier victoire.

En tout cas, les juifs ne laissent rien au hasard, le bon filon et le flair des affaires sont ancrés dans leurs gènes...ce couple de fermiers semble viser la production à grande échelle, ils proposeront surement une huile à des prix concurrentiels de nos prod' artisanales "fait maison", mais l'histoire ne nous dit pas si cette huile obtenue possède les mêmes vertus que la notre...

Maintenant, que la concurrence est lancé, faut penser à la replantation de l'arganier dans la région de souss, et investir dans du R&D pour améliorer la reproduction et la transplantation, et, surtout penser à la labellisation des produits pour leur donner une valeur commerciale surtout auprès de l'occident qu'est en mode "bio", "écolo", "vert", sans OGM...ect
un autre vole?
Auteur : aamirr
Date : le 14 août 2010 à 19h58
ngomo

le mot juif "alya" s'applique celon les juifs a ceux parmis eux qui ont vecu des generations dans d'autres pays et qui decident tout a coup d'aller habiter la terre arabe de palestine volée de ses habitants par les sionistes.

quand tu applique ce mot a un arbre c,est comme si l,arbre est un arbre appartenat a la race juive et uniquement a eux et que cette plante a été deraciné de palestine et maintenant elle y revient.

cet arbe est 100% marocain et est a toujours été marocain et il n'a pas besoin de faire "la alya" comme tu dis.

apprends a peser les mots avant de les ecrire, mon ami l'africain.

La alya de l'arganier du maroc vers israel?
Auteur : WIEMFEN
Date : le 14 août 2010 à 16h08
Je ne suis mais pas du tout favorable à cela, nous devons protéger l'arganier en déposant un brevet comme l'a dit une personne ci-dessus ou bien faire en sorte qu'il fasse partie du patrimoine marocain.
Et il est vrai que cela met quand même dix ans à pousser.
Va-t-on continuer ainsi à laisser partir notre richesse, zahfran l'hor est cultivé maintenant dans le sud de la France, alors que l'on ne pouvait le trouver qu'au Maroc, ne serait-il pas plus sage de développer plus ces richesses pour l'économie marocaine et les marocains.
Malheureusement je doute fort car ils pourraient réussir ils sont assez forts, ils ont le plus gros transformateur d'eau de mer en eau potable.
Qui plus argan sur terre occupée, non et non !!!!!!
il nous manquais plus que ça
Auteur : baba laaziz
Date : le 14 août 2010 à 08h45
apres avoir piquer nos avocat maintant il sont partis pour nos notre arganier et plus ise fort avec leurs armes nous on a pas besoin d arme mais on a la diplomasie je pense qu ils ont tellement interdie de jouer aux aiton petit alors les pauvres il redevienne a l efance pauvre israel ou gargamelle pauvrrs les petit schroumla la la la la la f
La alya de l'arganier du maroc vers israel
Auteur : Dunesdesable
Date : le 13 août 2010 à 22h53
Prendre des terres et des vies de suffisent pas à certains, les voilà maintenant qui tentent de copier la flore du Maroc. La "terre promise" ne les comblerait elle pas?
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