Les mariages au Maroc sont célébrés suivant un cérémonial ancestral. Ainsi, pour ces couples «démunis», les célébrations se sont déroulées du 19 au 22 juillet, donnant lieu à d'énormes festivités communes. «L’objectif est de rehausser l’image des quartiers défavorisés en parfaite harmonie avec l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH)», a expliqué à L’Economiste, Fatema Tarik, présidente de l’association.
Le point d’orgue de ces célébrations a été la «berza», le jeudi 22 juillet, au stade Hassan II, a-t-on appris de L’Economiste. De même vingt-cinq «neggafates» ont été mobilisées pour toute la cérémonie.
Quelques 20 000 personnes ont suivi les réjouissances dans le stade, à en croire l’AFP. Cette même source explique, citant la présidente de l'association, que pour bénéficier de ce mariage gratuit, «la future mariée devait être orpheline et issue d'une famille modeste».
Les organisateurs ont assuré que ce mariage collectif a été financé par des donateurs. Chaque couple a bénéficié d’une chambre d’hôtel pour la nuit de noces et des cadeaux de mariage, a précisé l’épouse du maire de Fès. Il s’agit de l’équipement des cuisines des futurs mariés, de dons de téléviseur avec antenne parabolique et des produits d’électroménagers.