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Maroc : Pour la Journée nationale de la femme, l’INSAF frappe là où ça fait mal

D’après les chiffres de l’Institution nationale de solidarité avec les femmes en détresse (INSAF), la situation des enfants nés hors mariage et de leurs mères célibataires au Maroc n’a pas évolué.

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A l’occasion de la Journée nationale de la femme, l’INSAF décide de prendre le taureau par les cornes et de faire appel aux responsables institutionnels aux niveaux national, régional et local. L’association souhaite modifier la législation en prenant exemple sur les normes internationales, concernant les enfants nés hors mariage et leurs mères.

Il faut faire valoir leurs droits et aider les mères à une meilleure insertion sociale afin de pouvoir élever leurs enfants dignement. La plupart laissent leur enfant dans une rue, dans une poubelle ou ailleurs. Etant dans une situation précaire, elles sont poussées à commettre le pire en les laissant mourir : 24 bébés sont abandonnés et sont retrouvés morts de faim et de froid ou sont recueillis à des fins futures d’exploitation, explique l'association dans un communiqué diffusé ce jeudi. 

Stagnation 

Depuis 2003, les chiffres révèlent une stagnation. Le communiqué de l’INSAF démontre qu’entre 2003 et 2009, plus de 210 340 mères célibataires, dont 32% sont âgées de moins de 20 ans, ont donné vie à plus de 340 900 enfants.

En plus d’une insécurité juridique, les mères et leurs enfants subissent des discriminations. Il s’agissait pourtant de l’une des principales préoccupations exprimées par le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies au gouvernement marocain, lors de la 67ème session tenue à Genève en septembre dernier.

Malgré les nombreuses rencontres et rapports, il n’est toujours pas pris en compte que les besoins sont énormes et urgents, que ce soit au niveau social, juridique, administratif, professionnel, etc.

Les grandes victimes sont les enfants
Auteur : MOROCCAN 68
Date : le 10 octobre 2014 à 12h07
Les victimes ne sont pas les femmes , mais les enfants qui n'ont rien demandé .
Donc pour la protection des enfants ADN pour forcé le père à reconnaitre l'enfant , dans d'autre cas donner à l'enfant le nom de sa mère .
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