Le lendemain, l’événement a fait la titraille de plusieurs quotidiens nationaux. Hors de nos frontières, c’est le quotidien français La Croix qui a fait écho de la mise en échec par la police de cette tentative de rupture du jeûne en public. En effet, le tabloïd est largement revenu sur les faits du dimanche dernier en précisant que « c’est la première fois qu’un groupe de non- jeûneurs s’affichent en public pour réclamer le droit de ne pas pratiquer le ramadan ».
Chez les Oulémas, c’est l’indignation. Un communiqué du Conseil provincial de Mohammedia regroupant ces derniers, a été rendu public par la MAP, dénonçant ce qu’elle appelle « une violation de l’un des piliers de l’Islam », et « qui défie les enseignements de Dieu et du Prophète ».
La MAP annonce que ce rassemblement a été « appuyé par des étrangers ainsi que par certains organes de presse nationaux et étrangers » qui avaient été invités à venir couvrir l’évènement. La même source officielle précise que les 6 Marocains seront traduits en justice, « conformément à la procédure en vigueur ».
Précisions de la part du Journal Hebdomadaire
La rédaction du Journal Hebdomadaire nous a fait parvenir un communiqué afin de rectifier quelques points :
"
• L'initiative précitée de rompre le jeûne en public n’est pas à l’instigation du Journal
hebdomadaire, mais d’un libre choix de personnes qui lui sont étrangères ;
• La personne présentée par la MAP et par les autres médias comme une journaliste du
Journal hebdomadaire a, en fait, cessé sa collaboration bien avant l’événement en
question ;
• Nous dénonçons la manière dont les médias étatiques ont exploité cette information,
mettant en danger l’intégrité physique de tout le personnel du Journal hebdomadaire."
La rédaction du Journal Hebdomadaire nous a fait parvenir un communiqué afin de rectifier quelques points :
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• L'initiative précitée de rompre le jeûne en public n’est pas à l’instigation du Journal
hebdomadaire, mais d’un libre choix de personnes qui lui sont étrangères ;
• La personne présentée par la MAP et par les autres médias comme une journaliste du
Journal hebdomadaire a, en fait, cessé sa collaboration bien avant l’événement en
question ;
• Nous dénonçons la manière dont les médias étatiques ont exploité cette information,
mettant en danger l’intégrité physique de tout le personnel du Journal hebdomadaire."