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Grand Angle

Antiterrorisme : Mansouri, Taoufiq et Bourita, devant le Conseil de sécurité de l'ONU, pour présenter la stratégie marocaine

Trois responsables marocains, proches du Palais, présenteront, demain au Conseil de sécurité des Nations Unies, les clés de la réussite de la stratégie marocaine dans son combat contre le terrorisme. Des Africains sont également invités à la réunion en vue de louer l’expérience marocaine. Détails.

Publié
Yassine Mansouri avec Taïeb Fassi-Fihri / Archives - DR
Temps de lecture: 2'

L’expérience marocaine dans la lutte contre les groupes terroristes sera présentée, demain, aux membres du Conseil de sécurité, indique un document de l’ONU. A cet effet, le royaume a dépêché une importante délégation à New York, comprenant Yassine Mansouri, le chef de la DGED, Ahmed Taoufiq, ministre des Affaires islamiques et Nasser Bourita, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères. Les trois «élus» sont tous des technocrates et de surcroît très proches du Palais.

Chacun d’eux devra présenter un exposé sur le sujet. Celui du patron de la DGED sera axé sur les groupes terroristes et extrémistes et la stratégie sécuritaire à même de limiter leurs influences. Sans surprise, Taoufiq consacrera le sien au combat contre des mouvements radicaux par un islam modéré. Une occasion pour lui de revenir sur la réforme du champ religieux menée au Maroc depuis 2004, soit juste une année après les premiers attentats de Casablanca. Le responsable des Habous ne manquera pas de louer l’expérience marocaine dans ce domaine et de rappeler qu’elle sert de modèle pour de nombreux pays africains. Quant à Nasser Bourita, l’homme fort du ministère des Affaires étrangères, son exposé abordera les éléments clés de l’approche marocaine dans son combat contre le terrorisme et l’extrémisme.

Des Africains appelés en renfort

Au menu également de la réunion de demain au Conseil de sécurité figure des interventions de quelques représentants de pays africains sur cette même thématique. Le ministre malien des Affaires islamique, Thierno Amadou Omar, le secrétaire général du département guinéen des Affaires religieuses, Abdellah Jassi, et le chef du Comité Addaâwa au Nigéria, Ibrahim Saleh Al Husseini, seront invités à présenter, lors de la session II du rendez-vous, leurs contributions sur le thème de la coopération avec le Maroc et les initiatives nationales de lutte contre les incitations au terrorisme y compris l’adoption de mesures préventives contre toutes les formes d’extrémisme.

Pour rappel, le Mali, la Guinée et les musulmans de Nigéria ont sollicité, auparavant, du royaume la formation de leurs imams et prédicateurs. Ces 3 expériences africaines devraient donc aller dans le même sens que la position du Maroc. 

technocrates...???
Auteur : Yakou
Date : le 29 septembre 2014 à 23h16
Donc il leur faudrait un Fkih musulman pour Légaliser ce que Allah a interdit, notament la torture, l'humiliation et le viol des prisonniers soit disant terroristes, des mounafikin comme lui payeront le sang des innocents puisque cette racaille de techno-sodomites son but essentiel est de s'accrocher au pouvoir, de lécher les bottes aux supérieurs quitte à trouver des boucs émissaires pour se valoir toujours nécessaire!

En cherchant ce que veut dire DGED sur google j'ai trouvé ce premier article qui comme par hasard démontre la nullité des méthodes mekhzenqiues qu'ils nous vantent ici sans Honte; des méthodes archaïques, MBEHDLINS....en tous cas loin vraiment loin de la technicratie!


"Le patron de la Direction générale des études et de la documentation (DGED), les services secrets extérieurs du royaume, Mohamed Yassine Mansouri, a eu droit à un extensif portrait publié par le quotidien espagnol El Pais. Signé par Ignacio Cembrero, le spécialiste du Maghreb au journal madrilène et l’un des rares journalistes européens qui n’a pas encore succombé au charme et à la générosité de nos dirigeants, ce portrait est truffé d’informations que l’on ne lit pas souvent au Maroc.

L’une d’elles est que depuis 2008 la DGED a perdu 10 chekamas (espions) en Europe et un autre en Mauritanie. Un record battu seulement par la Russie de Poutine. Quelques uns travaillaient sous couvert de la protection diplomatique et d’autres étaient des RME (résidents marocains à l’étranger). Quatre marocains ont été attrapés la main dans le sac en Allemagne, jugés et condamnés. Contrairement à l’Espagne et à la France, où les agents secrets marocains font comme chez eux, et dans le cas de l’hexagone reçoivent même l’aide des services français, Berlin se montre intraitable quand il s’agit des droits et de la sécurité des personnes qui résident sur son sol, quelque soit leur nationalité.

El Pais nous explique que le cas qui a fait le plus de mal à la DGED est celui de Redouane Lemhaouli, ce policier hollandais d’origine marocaine, qui a été arrêté et expulsé des forces de l’ordre pour avoir utilisé l’ordinateur central du ministère de l’intérieur des Pays Bas pour les besoins des services de Mansouri. Et que Bagdad A, le dernier des marocains arrêtés et jugés en Allemagne, a encaissé 22 800 euros pour son travail patriotique et que c’est lui-même qui s’est proposé en 2007 à la DGED pour espionner. Certains ont l’espionnite dans le sang. Le syndrome du mokadem.

Quant à Mohamed Yassine Mansouri, Cembrero nous raconte qu’il est originaire de la sainte ville de Bejaad, ça on le savait ; qu’il est très pieux, on le savait aussi ; qu’il a un frère gauchiste, ça on ne le savait pas, et qu’il a suivi une formation au FBI américain, et ça non plus on ne le savait pas.

Enfin, avant de s’occuper de la DGED, Mansouri a dirigé la MAP, l’agence de presse officielle, qui possède de très nombreux honorables correspondants à travers le monde. Un poste qui est allé comme un gant à cet ancien du FBI et qui a sûrement contribué à sa formation avant d’être catapulté à la tête de la DGED.

Une dernière touche humoristique, El Pais nous rappelle que selon les documents de Wikileaks Yassine Mansouri a été l’une des rares personnes à se préoccuper de la « fragilité » du régime tunisien à cause de la « cupidité » de l’ancien dictateur Zine Eddine Ben Ali. C’était en 2008.

"
Le patron de la Direction générale des études et de la documentation (DGED), les services secrets extérieurs du royaume, Mohamed Yassine Mansouri, a eu droit à un extensif portrait publié par le quotidien espagnol El Pais. Signé par Ignacio Cembrero, le spécialiste du Maghreb au journal madrilène et l’un des rares journalistes européens qui n’a pas encore succombé au charme et à la générosité de nos dirigeants, ce portrait est truffé d’informations que l’on ne lit pas souvent au Maroc.

L’une d’elles est que depuis 2008 la DGED a perdu 10 chekamas (espions) en Europe et un autre en Mauritanie. Un record battu seulement par la Russie de Poutine. Quelques uns travaillaient sous couvert de la protection diplomatique et d’autres étaient des RME (résidents marocains à l’étranger). Quatre marocains ont été attrapés la main dans le sac en Allemagne, jugés et condamnés. Contrairement à l’Espagne et à la France, où les agents secrets marocains font comme chez eux, et dans le cas de l’hexagone reçoivent même l’aide des services français, Berlin se montre intraitable quand il s’agit des droits et de la sécurité des personnes qui résident sur son sol, quelque soit leur nationalité.

El Pais nous explique que le cas qui a fait le plus de mal à la DGED est celui de Redouane Lemhaouli, ce policier hollandais d’origine marocaine, qui a été arrêté et expulsé des forces de l’ordre pour avoir utilisé l’ordinateur central du ministère de l’intérieur des Pays Bas pour les besoins des services de Mansouri. Et que Bagdad A, le dernier des marocains arrêtés et jugés en Allemagne, a encaissé 22 800 euros pour son travail patriotique et que c’est lui-même qui s’est proposé en 2007 à la DGED pour espionner. Certains ont l’espionnite dans le sang. Le syndrome du mokadem.

Quant à Mohamed Yassine Mansouri, Cembrero nous raconte qu’il est originaire de la sainte ville de Bejaad, ça on le savait ; qu’il est très pieux, on le savait aussi ; qu’il a un frère gauchiste, ça on ne le savait pas, et qu’il a suivi une formation au FBI américain, et ça non plus on ne le savait pas.

Enfin, avant de s’occuper de la DGED, Mansouri a dirigé la MAP, l’agence de presse officielle, qui possède de très nombreux honorables correspondants à travers le monde. Un poste qui est allé comme un gant à cet ancien du FBI et qui a sûrement contribué à sa formation avant d’être catapulté à la tête de la DGED.

Une dernière touche humoristique, El Pais nous rappelle que selon les documents de Wikileaks Yassine Mansouri a été l’une des rares personnes à se préoccuper de la « fragilité » du régime tunisien à cause de la « cupidité » de l’ancien dictateur Zine Eddine Ben Ali. C’était en 2008.

C’est vrai qu’à l’époque le livre d’Eric Laurent et de Catherine Graciet sur un autre « cupide », « Le roi prédateur. Main basse sur le Maroc » (Editions du Seuil, 2012) n’avait pas encore été publié….
fine equipe des 3 hommes
Auteur : zakaria_ch
Date : le 29 septembre 2014 à 16h55
renseignements militaires, ministre des affaires islamiques, et le SG des affaires étrangères.... une équipe de 3 hommes qui donne une idée sur la stratégie marocaine pour se prémunir contre la menace des terroristes dits islamistes...

1- un discours modéré installé par les instances religieuse,
2- des actions de surveillance et démantèlement de cellule et noyaux de groupes terroristes . (menaces réelles et potentiel)

3- collaboration avec les différents acteurs régionaux et mondiaux dans la compagne de lutte contre le terrorisme et toute idéologie extrémiste .

le document présenté sera donc axé sur la vision non simpliste de l'approche religieuse, sécuritaire, et diplomatique pour lutter contre l’extrémisme (en générale) qui nourrit toute les formes de terrorisme.
OU SONT LES INSTITUTIONS DU PAYS.
Auteur : sidi_babar
Date : le 29 septembre 2014 à 12h57
Quelle est cette histoire, que le Maroc soit représenté par le chef de l’espionnage et le ministre du culte, où est passé le gouvernement. Toujours du machiavélisme du Palais pour effrayer les citoyens
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