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Grand Angle

Association des droits de l'Homme au Maroc : Ramid prend ses distances avec les interdictions décrétées par le ministre de l’Intérieur

Apparemment, les récentes interdictions d’activités de certaines associations des droits de l’Homme divisent le gouvernement. Si la majorité des ministres observe le silence, Mustapha Ramid fait exception et prend même ses distances avec la politique prônée par le département de Mohamed Hassad. Détails.

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Mustapha Ramid et Mohamed Hassad / DR
Temps de lecture: 2'

Hier à Rabat, le ministre de la Justice a tenu à rassurer certaines associations, convaincues du net recul du champ de la liberté d’expression au Maroc. Mustapha Ramid a essayé de balayer d’un revers de main les inquiétudes exprimées par Mohamed Zahari, le président de la Ligue marocaine des droits de l’Homme, organisation proche du parti de l’Istiqlal, sur la montée des restrictions des activités des ONG. Si dans un premier temps, le ministre a parlé de «cas isolés», il s'est ensuite très vite lâché.

Pour le ministre de la Justice et des Libertés toutes les «parties» qui agissent de la sorte contre des associations, dûment reconnues, sont «dans l’illégalité». Une position qui atteste, si besoin est, que sur ce sujet les membres du gouvernement Benkirane ne jouent pas la même partition.

Ramid tance le ministère de l’Intérieur de manière implicite

Une intervention qui confirme certaines informations faisant état de la désapprobation de Mustapha Ramid suite à l’interdiction d’une activité de l’AMDH. Le 5 septembre, les autorités de Rabat, sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, ont refusé la tenue, dans une salle publique appartenant au ministère de la Jeunesse, d’une session de formation au profit des membres de l’ONG. Une semaine plus tard, c’est au tour d’une colonie de vacances de la section marocaine d’Amnesty d’être frappée par la même mesure. Ces deux cas sont les plus médiatisés mais il y en d’autres qui passent inaperçus. Un premier bilan établi par l’AMDH fait état ces derniers mois, de l’interdiction d’une dizaine d’activités au Maroc par les services de Mohamed Hassad.

Ce durcissement à l’égard de l’AMDH ou Amnesty est parfaitement conforme avec les propos du ministre de l’Intérieur tenus le 15 juin, devant la Chambre des représentants. Devant les députés, Mohamed Hassad estimait que sous couvert de défense des droits de l’Homme, des ONG mettent en doute l’action des services de sûreté, aidées en cela par les multiples soutiens financiers qu’elles reçoivent de l’étranger. Et d’avancer que ces fonds dépassent de 60% les aides de l’Etat destinées aux partis politiques.

Pas logique
Auteur : maroufi212
Date : le 25 septembre 2014 à 20h00
On ne peux pas se mettre à dos avec le ministre de l ' intérieur , la sécurité du pays passe avant tout .
LES DEUX ONT RAISON
Auteur : HMIMID69
Date : le 25 septembre 2014 à 20h00
Je croix que monsieur Hassad a plus raison que Monsieur Ramid.
Les Marocains sont en apprentissage de culture démocratique et certains ne savent pas respecter les règles de celle-ci.
Combien y a t il d'associations au Maroc pas un Million comme même.
Combien y a t il des syndicats des travailleurs.
Combien y a t il des Partis politiques. Le Maroc est le Pays le plus Politisé du monde plus de leaders pour le même bût, trouver une place a tout prix quelque soit la qualité c'est le souhait? Non!! allez travailler+, faire de l'ingénierie; faire de la recherche s'il faut a l'étranger, développer vos industries pour qu'a l'avenir vous serez indépendant des alias actuels car les associations ne rapportent pas d'argent elle les dépenses dans des grèves et des manif.
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